Du glamour, des diams, de la danse, de la poésie… de quoi adoucir cette mélancolie automnale.
Et du glamour, on en a vraiment besoin en ce moment. Dans son sens qui intensifie, embellit la réalité ». Ou au moins qui nous permet de nous en échapper un peu.
Top glamour : les diamants.
Photo Maison Celinni
Quand la Maison Celinni, diamantaire sur plusieurs générations, m’a proposée une collaboration pour mieux comprendre leur métier, j’en fus absolument ravie. Je ne connais absolument pas cet univers qui me parait de l’ordre de l’inaccessible. Coïncidence, juste avant de me rendre dans leur show-room, je venais de revoir Diamants sur canapé avec l’exquise Audrey Hepburn qui va admirer des parures de diamants pour se remonter le moral.
J’ai donc fait la connaissance de Nadia, diamantaire mais qui préfère se qualifier de « chasseuse de pierres ».
« Ce métier est une vraie passion. C’est de la magie pure ! Il y a quelque chose de si rare avec le diamant. Sa « découverte » n’est jamais finie. J’apprends sans cesse. Le diamant, c’est avant tout l’éternité car il est indestructible. C’est cela qui le rend emblématique des liens du mariage (ou des anniversaires de mariage) ! Il a aussi une vraie force de transmission. Beaucoup de grands-parents viennent vers nous chercher une pierre précieuse à offrir telle quelle à leurs petits-enfants. À eux plus tard de la monter selon leur souhait. C’est comme un capital. Mais c’est surtout un cadeau rempli d’émotion, il laisse une trace. »
Mais c’est quoi au juste un diamant?
Le mot diamant est dérivé du grec adamas (d’adamastos, inflexible, inébranlable). Le diamant est un minéral composé de carbone cristallisé. C’est le plus dur de tous les matériaux naturels. Ce gemme véhicule toute une symbolique. Il est l’emblème de la pureté. Il symbolise l’amour éternel mais également la droiture, la franchise…
« On les compare grâce aux 4 C. Clarity (sa pureté) : Certaines pierres peuvent présenter des inclusions, des petits corps étrangers restés dans la pierre. Cut (sa taille) : Il peut prendre toutes les formes. Couleur : Le plus beau est d’un blanc transparent. Mais il peut être d’un blanc teinté d’un peu de jaune ou de brun. Carat (le poids). En « jouant » sur ces 4 critères, chacun peut trouver le diamant qui lui correspond et qui s’adapte à son budget. Chez Celinni, nous avons particulièrement à cœur de démocratiser le diamant, avec des tarifs ultra concurrentiels en supprimant les intermédiaires. Nous avons été les premiers à faire de la vente en ligne par exemple. »
Pour en savoir plus sur le diamant, c’est ici : guide du diamant.
Visiter leur leur atelier prouve à quel point leur métier est avant tout de l’artisanat.
» Nous travaillons à la commande. Pour du vrai sur-mesure. Sur rendez-vous à notre show-room, le client nous explique ce qu’il souhaite. Il peut nous présenter une photo, un dessin ou juste une idée. Ensuite, je vais partir à la chasse de LA pierre faite pour lui. J’ai accès à une bourse mondiale pour cela extrêmement réglementée sur la provenance des pierres. Une fois trouvée, on travaille sur le bijou souhaité, on présente des photos 3D puis des maquettes jusqu’à ce que le client obtienne le bijou de ses rêves qui sera réalisé dans notre atelier sur place. »
Compte Instagram @celinni_paris.
Mix de saison.
Allez, mettons aussi un peu de rose dans nos vies.
Pantalon Acquaverde.
Chemise Biba
Danse !
Stage open floor.
« Pour mon sourire j’ai dansé comme une louve,
Pour mon psychisme j’ai dansé comme une folle,
Pour mon corps j’ai dansé sans relâche.
Dansé pour déconstruire
Malédictions et traitements mauvais.
Dansé pour défaire les liens des mots mal dits,
Des gestes mal faits.
Dansé pour trouver d’autres gestes que les gestes imposés.
Dansé à la recherche de la liberté.
Alors, on danse?
Voici la petite poésie envoyée par Garance Monziès avant le stage Open floor co-animé avec Lucie Nérot. Un stage pour découvrir cette pratique (ou l’approfondir). Pendant lequel la danse nous permet de créer un dialogue entre « la dimension physique, la dimension émotionnelle, la pensée et l’imaginaire afin d’aligner notre action avec nos valeurs ». Tout un (beau) programme !
En fait, c’est une méthode d’exploration du mouvement libre (et de soi-même à travers ce mouvement). Elle demande juste d’être dans le plaisir de danser et d’exprimer son énergie. Garance ou Lucie nous donne parfois quelques consignes mais jamais contraignantes. Je ne vous cache pas que pendant la première heure de cette journée (de 11h à 18h), j’ai cherché à comment j’allais pouvoir m’enfuir. Puis, j’ai lâché prise et je suis rentrée dans le mouvement, les mouvements. Aidée par de la bonne musique allant du classique à l’électro en passant par des tempos africains.
Une super expérience que je pense renouveler par des sessions mensuelles. Je trouve que c’est un beau moment d’énergie, de plaisir et de défoulement. D’ailleurs, cela faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi la nuit suivante.
Zénitude Japonaise.
Dans un jardin que l’on dirait éternel.
J’ai été fascinée par la culture japonaise lors de mon (rapide) voyage à Tokyo raconté ici : Virginie à Tokyo.
J’évoque régulièrement quelques concepts de « sagesse nippone » comme là : Et c’est reparti.
Philosophie de zénitude qui me fascine d’autant plus que je suis une intranquille pathologique.
Toutes les raisons donc d’aller voir ce film tiré du livre La cérémonie du thé ou comment j’ai appris à vivre le moment présent (Marabout), petite bible de développement personnel.
Noriko et sa cousine, qui ne savent pas trop quoi faire de leur vie, décident de s’initier à la cérémonie du thé grâce à Madame Takeda.
Noriko va mettre des années, ce cours auquel elle assiste assidument tous les samedis devenant comme la colonne vertébrale de sa vie, à vraiment prendre au pied de la lettre le mantra vu le premier jour dans le salon de Madame Takeda.
« Chaque jour est un bon jour. »
Du coup, c’est un peu lent quand même 🙂
Mais j’ai particulièrement été charmée par le rapport aux saisons (prendre conscience de leur rythme, des effets sur la nature). Il y a carrément 72 micro-saisons au Japon. En fait, il y a 24 périodes solaires, chacune est divisée en 3 climats d’une durée d’environ 5 jours. Chacun est associé à un haïku, un petit poème extrêmement bref pour exprimer et célébrer l’évanescence des choses.
Comme : Le ciel pur et le renouveau de la nature (printemps) ; Quand il faut planter le riz (l’été); Quand on aperçoit la rosée blanche du matin (automne) ; Les jours où le froid s’accentue (l’hiver).
Finalement, le titre de ce post, paroles de la chanson de Tété, est comme un haïku. On pourrait même enlever le verbe : à la faveur de l’automne, une douce mélancolie.
LE magazine féminin.
L’expo Harper’s Bazaar, premier magazine de mode au Musée des Arts Décoratifs.
L’exposition Harper’s Bazar nous plonge dans 150 ans « d’air du temps ». Le premier magazine de mode a fait appel aux plus grands et au delà de la mode a voulu aussi parler aux femmes de société, de culture… On croise donc dans cette expo Man Ray, Richard Avedon, Andy Warhol, Dali, Jean-Paul Goude… Ainsi que les plus grands mannequins de leur époque. Et bien sûr les grandes personnalités qui ont donné au journal son esthétisme, son élégance et son extravagance : Carmel Snow, Alexey Brodovitch et Diana Vreeland…
Soixante créations de couture et de prêt-à-porter sont présentées en correspondance avec leur parution dans ce magazine…
Cette visite m’a donné envie de faire plus ample connaissance avec la rédactrice emblématique du magazine Diana Vreeland avec le doc (en VOD sur Canal) : The eye has to travel. Elle quittera Harper’s Bazar pour prendre la rédaction en chef du Vogue. Elle en sera remerciée à 70 ans (pour frais de production excessifs :)) Elle deviendra consultante à l’Institut du costume du Metropolitan Museum of Art, à New York, organisant des expos somptueuses.
La reine du Glamour.
Et pourtant, elle déclarait :
« Je déteste le mot « glamour », mais il vous aide à contourner les obstacles ».
J’aime bien l’idée et on en revient un peu à mon petit texte d’introduction.
Cette femme a eu une vie incroyable de Paris à New-York en passant par New York. Et ce qu’elle n’a pas vécu, elle l’a inventé. Une vraie personnalité hors norme, aussi brillante qu’excentrique, de la mode que je découvre avec plaisir et amusement.
Allez quelques perles de celle qui était surnommée l’impératrice de la mode :
« Comment la vie peut-elle être possible sans fantaisie?
« Un monde sans léopard, quel intérêt ?«
Je ne sais pas si Marilyn a déjà fait la couv du Harper’s Bazar… Mais moi (pour revenir à la Maison Celinni) elle m’a appris, toute petite, que les diamants étaient mes meilleurs amis. Et, avec elle, on se prend une bonne dose de glam !
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Bonjour Virginie,
Tu sais que j’aime te lire régulièrement.
Ton article sur la danse m’a interpellé , j’ai toujours pensé en effet que la danse est un moyen d’expression
que l’on devrait pratiquer toute sa vie. (ce que tristement je ne fais pas )
J’ai d’ailleurs noté il y a longtemps deux petites phrases de Nietzche:
« Tout ce qui pèse doit s’alléger, tout corps devenir danseur, tout esprit oiseau »
et « Il faut avoir une musique en soi pour faire danser le monde »
Bises . Marie
Merci de me lire régulièrement et pour ces phrases de Nietzsche qui sont très belles. je t’embrasse
Merci Virginie, j’irai voir l’expo…mon premier job fut au sein d’Harper’ Bazaar 😉
Ha oui? Je ne savais pas. Baisers