Culture quinqua !
Des images en séries conséquences d’une météo pourrie.
Le poids des secrets !
On commence par un livre, une plongée dans la culture japonaise. Enfin, plutôt 5 livres.
Grâce à cette auteur japonaise qui vit au Canada, j’ai appris un nouveau mot : pentalogie. Du grec penta, il signifie « cinq » et réunit des livres (ou des pièces) liés entre eux par l’analogie plus on moins étroite des sujets.
5 petits livres d’à peine 100 pages : Tsubaki, Hamaguri. Tsubame. Wasurenagusa. Hotaru.
L’histoire (la guerre entre le Japon et la Corée, la bombe atomique, le tremblement de terre de la région du Kant) est la toile de fond d’une saga familiale sur plusieurs générations. Mais surtout, Le poids des secrets explore comment les secrets de famille peuvent influer non seulement sur la vie de celui qui se tait, mais aussi sur celle de ses enfants et jusqu’à ses petits-enfants. Au fur et à mesure des tomes, les recoupements se font. On peut les lire dans le désordre d’ailleurs.
Aki Shimazaki dresse un très beau tableau plein de sensibilité et de pudeur. C’est léger et lumineux !
Une belle actrice : Virginie Efira.
Elle est Sibyl ! Dans le denier film de Justine Triet (sélection officielle du dernier Festival de Cannes).
Une psychanalyste décide de revenir à sa passion première : l’écriture. Mais elle va être happée par la vie d’une dernière patiente sous la coupe d’un acteur séduisant. Qui la « sauve » de la page blanche mais qui va réveiller ses démons passés.
Je n’ai pas adoré le film mais j’ai bien aimé quand même (quelle belle critique cinématographique :)!).
Virginie Efira est vraiment époustouflante dans ce rôle de femme « qui fait semblant d’aller bien » alors qu’elle est en plein chaos psychologique. On la compare souvent à Gena Rowlands (je lui avais consacré un post ici), la référence absolue pour qui aime les actrices, c’est mérité !
La saison de la jupe. Mais le temps d’un week-end.
Mon amie écrivain Virginie Caillé-Bastide a très bien résumé la situation sur Facebook :
» On a eu de la chance cette année, le printemps est tombé un week-end. «
Jupe Esprit. Chaussures Rivieras. Chemise Samsoe & Samsoe.
Pensée(s) :
T’es pas tout neuf,
mais pas si vieux.
Non, t’es flambant vieux.
Zazie.
Show time !
Une série : Fosse/Verdon.
Cette mini-série sur Canal + retrace la relation de Bob Fosse, un des plus grands chorégraphes et metteur en scène américain (Cabaret, All that Jazz… ) avec Gwen Verdon, danseuse mythique de Broadway.
Une relation amoureuse et professionnelle qui va révolutionner le monde de la comédie musicale en y mêlant burlesque et érotisme.
Je suis assez fan de ce monde de la comédie musicale américaine sur fond des années 60 et 70. Cette série nous plonge dedans avec brio.
J’adore également les histoires vraies. À chaque épisode, je me suis amusée à surfer sur le net pour voir la tête des vrais protagonistes, regarder des extraits des films ou spectacles évoqués.
J’ai eu un peu plus de mal avec l’acteur qui joue Bob Fosse (Sam Rockwell). Cela dit, son personnage maniaque, alcoolique et toxicomane, trompant femmes et maîtresses à tour de bras est difficile à défendre de manière sympathique. Pas toujours plus sympathique, surtout dans son rapport avec sa fille, Gwen Verdon est, elle, superbement interprétée par Michelle Williams. Avec un rôle courant sur plusieurs décennies et dont la gloire s’estompe face à une industrie qui ne jure que par le jeunisme. Cette actrice m’avait déjà charmée dans la peau de Marilyn Monroe dans My week with Marilyn.
Show time 2 !
Rocket Man, le film sur Elton John incarné par Taron Egerton.
C’est l’histoire d’une métamorphose. Celle de Reginald Dwight en Elton John. D’un jeune homme au physique banal mais pianiste prodige en phénomème rock. Dont la folle extravagance n’a eu de cesse de vouloir guérir ses blessures d’enfance et sa forte timidité.
Toujours passionnant de rentrer dans l’histoire d’une réelle icône (vivante) de la pop culture ! Dans un film très riche visuellement et musicalement (même si les chansons ne sont pas interprétées par Elton mais par l’acteur).
Une quinqua powerful et sulfureuse !
What/if, série Netflix avec va vous faire rouler des yeux pendant sa diffusion. C’est chaud ! Avec Renée Zellweger qui, a 50 ans, fait complètement oublier Bridget Jones.
Une mystérieuse businesswoman virtuose de la manipulation propose un deal à une jeune entrepreneuse aux abois : lui apporter les fonds nécessaires contre une nuit avec son mari. Ou qu’est-ce qui se produit quand des gens « biens » se mettent à faire des choses moralement inacceptables ?
Un vrai thriller où l’enjeu est de comprendre la motivation des personnages !
Duo féminin.
Dead to me (Netflix).
Jen (Christina Applegate), un poil antipathique, vient de perdre son mari renversé par un chauffard qui a pris la fuite. Dans un groupe de parole sur le deuil, elle rencontre l’excentrique Judy (Linda Cardellini). Elles vont devenir inséparables malgré leur personnalité très opposée.
L’amour, l’amitié, les drames, les secrets… Un cocktail efficace de suspens, d’humour noir et d’émotions. Un mélange de Desperate housewives et de Thelma et Louise. On se laisse prendre et on attend la saison 2.
Culture hispanique.
Douleur et gloire, le nouvel Almodovar.
Contrairement à la plupart de ses films, celui-ci est plutôt masculin !
Salvador, cinéaste bloqué par ses souffrances physiques et morales ne peut/ne veut plus tourner. Sa vie a t-elle alors vraiment un sens?
Ce film traite avant tout de la douleur. Et des regrets. Forcement, tout cela est un peu plombant. Mais cette plongée dans la psyché d’un homme, sa relation avec ses souvenirs, ce qui l’a construit, est bouleversante. Magnifique Antonio Banderas !
Représentation !
Pour faire suite à mon denier post : Le poids des mots, j’aime bien cette idée d’également transformer ces nouveaux « mots » que sont les émoticônes (émojis).
Créer des oldmojis, ces pictogrammes utilisés pour ponctuer nos émotions, est la façon qu’à trouver L’APEF pour sa nouvelle campagne de sensibilisation contre l’âgisme. Cette discrimination par l’âge qui existe bel et bien dans notre société. Alors, effectivement pourquoi les plus de 50 ans ne seraient pas mieux représentés dans cet outil quotidien de communication (faisant du yoga, du vélo, du surf, amoureux, morts de rire…)
Il y a une pétition : Les oldmojis , c’est comme les emojis mais en plus grisant ». On la signe ?
Ce mec est LA preuve que l’on peut beau-vieillir.
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Coucou super post
J’ai adoré what/if je voulais le présenter en coup de cœur
Bises
Tu vas les secouer les Breaking mamies là
Je partage tant de choses dur ton’post Elton John j adore je suis fan de tous les Almodovar. Les jupes I like. Les glaces hihi et cette jolie comédienne du grand bain big bises
Virginie Efira était très bien dans Le grand bain aussi.
Je partage ton avis sur Virginie Elfira ,nos amis du plat pays ont souvent des actrices lumineuses .Quant à Sting j’ai eu la chance de le voir à une dizaine de mètres aux Eurockéennes , mamma mia quel concert (2h)et quel homme !!!j’en rêve encore :-))Bonne journée
Je ne l’ai jamais vu en concert. Il faut que j’y remédie.
Un post plutôt cinématographique ! Antonio Banderas et Virginie Efira sont époustouflants ! Nous avons adoré le dernier Almodovar, tandis que Sibyl nous a laissées assez perplexes (à part Virginie…)
L’idée des oldmojis est plutôt fun…
C’est sûr, Sting est toujours là en bien
Nous vieillirons bien ensemble 😉
Je me verrais bien effectivement bien vieillir avec Sting 🙂