Cœur, blog sexagénaire, Jeune Vieillis Pas

Un lifestyle qui a du cœur.

Le cœur à fleur de peau.

J’ai toujours aimé les expressions avec le mot cœur. Quand la Fédération Française de Cardiologie m’a contactée pour parler de celui des femmes, j’ai voulu en faire le mot fil rouge de ce post.

Cela me tient à cœur, à cœur ouvert, avoir du cœur, prendre à cœur, de gaité de cœur… Mais aussi, cela me fend le cœur, avoir le cœur gros, le cœur brisé… Il est au centre de nos émotions.
Il bat pour nous faire vivre et ressentir.

 

« L’esprit cherche et c’est le cœur qui trouve. »

George Sand.

Le cœur des femmes.

 

C’est le nom de l’opération de sensibilisation à laquelle la Fédération Française de Cardiologie (FFC) m’a demandé de participer (partenariat). Sensibiliser les femmes afin de développer la prévention, l’information et la recherche sur le cœur des femmes étant un enjeu de santé publique.

Pourquoi celui des femmes ? Parce que, contrairement à une idée reçue, l’infarctus n’est pas une maladie spécifiquement masculine et l’AVC touche même plus les femmes que les hommes. Et, comme nous avons parfois trop « bon cœur » (priorisant notre famille, notre job à notre propre santé) nous en oublions le plus souvent de nous préoccuper du nôtre. De plus, les femmes sont les grandes oubliées de la recherche étant très peu représentées dans les études cliniques.

Mais il n’est jamais trop tard pour prendre soin de son cœur. Les femmes ont des facteurs de risques spécifiques aux maladies cardiovasculaires qui leur sont propres, nos artères plus petites et fines se bouchent plus facilement et surtout nos hormones s’en mêlent.

Bien qu’en constante régression, ces maladies sont la première cause de mortalité des femmes en France. Alors que 80 % d’entre-elles sont évitables par une meilleure hygiène de vie. Et une bonne information est primordiale.

Surtout pour nous, femmes ménopausées.

Alors que nous sommes concentrées sur nos bouffées de chaleur, sauts d’humeur et tailles qui s’épaississent, nos risques cardiovasculaires augmentent (prise de poids, mauvais cholestérol…). Je ne savais pas, par exemple, que l’hypertension artérielle, un risque majeur, concerne même 1 femme sur 2 après 50 ans. Et comme elle est le plus souvent asymptomatique, il faut faire surveiller régulièrement sa pression artérielle chez son généraliste (40 % des femmes hypertendues ne savent pas qu’elles le sont. Seulement 1 femme sur 2
est traitée)

Bref, à nos âges avancés :), il faut être encore plus soucieuse de notre hygiène de vie. Perso, c’est effectivement à cette période que j’ai été suffisamment motivée pour enfin arrêter de fumer. Et j’ai appris en travaillant sur ce post que le sommeil était également un facteur important. Après la ménopause, nous sommes nombreuses à mal dormir alors que moins de sommeil de façon chronique augmente nos risques. Sans parler du stress !

Bref, nous devons favoriser une prévention globale : activité physique régulière, une bonne alimentation et une prise en charge du sommeil et du stress.
Tout en étant bien informées des signes d’alerte en cas d’infarctus et d’AVC dont les prises en charge rapides sont primordiales.

Par exemple, les symptômes classiques d’un infarctus sont une douleur qui « serre » dans la poitrine telle un étau pouvant irradier dans les bras, la mâchoire et le dos. Elle peut s’accompagner de malaise, de palpitations, de nausées et de sueurs. Mais il faut aussi bien identifier certains signes avant-coureurs : fatigue intense et persistante, essoufflement, insomnies, vertiges, gêne dans la poitrine ou les bras à l’effort, troubles digestifs. Et ce sont ces symptômes que nous avons tendance à négliger car nous les associons plutôt au stress, à la fatigue de nos vies trépidantes ou une fois de plus à la ménopause. Et comme, on ne veut pas déranger pour rien….

Alors, n’hésitez pas à aller consulter les 10 règles d’or formulées par la FFC sur son site.

 

Au cœur des volcans.

Quelques jours à Lanzarote aux Canaries. 

J’y suis partie rejoindre un couple d’amis (dont je vous avais présenté la récente union ici :Le mariage de l’été) qui a fait la traversée en bateau depuis Marseille (total respect, bien trop trouillarde pour cela).

Un véritable coup de foudre pour cette petite île volcanique de l’archipel des Canaries au large des côtes africaines. Ses paysages forgés lors des éruptions volcaniques dans les années 1730 sont justes dingues !  Volcans, champs de lave noirs de plusieurs mètres de haut, falaises, plages… Le dépaysement est plus que garanti sans parler d’y avoir vu le soleil vêtue d’un simple T-shirt  en plein mois de février.

 

Au cœur des volcans, Lanzarote

 

La mer au cœur des volcans, Lanzarote

Au cœur des volcans, Lanzarote

 

Au cœur de Lanzarote, Jeune Vieillis Pas

 

Au cœur de la fraude.

Inventing Anna sur Netflix.

« Cette histoire est complètement vraie sauf les parties complètement inventées » nous prévient chacun des 9 épisodes de cette série. Elle nous raconte l’ascension et la chute de façon simultanée d’Anna Delvey, de son vrai nom Anna Sorokin grâce à l’enquête d’une journaliste qui a besoin de prouver sa légitimité dans ce métier. Cette fausse héritière allemande a volé le cœur de l’élite new-yorkaise du haut de ses 23 ans et des centaines de milliers de dollars en prétendant vouloir créer sa fondation, un club privé dédié à l’art. Restaurants gastronomiques, hôtels de luxe, jets privés, magasins de marques prestigieuses… elle ne se refuse rien, est très généreuse mais avec de l’argent qu’elle n’a pas mais qu’elle est censée obtenir de son père à ses 26 ans (alors qu’il est en réalité chauffeur/routier). Instagram lui permet de se mettre en scène pour s’en servir de carte de visite.

 

Au cœur de la fraude, Inventing Anna

Arnaqueuse de génie, mythomane qui rêve de reconnaissance, machiavélique arrogante, sociopathe… la série évoque toutes ces facettes. Elle-même se définit comme une icône, une légende et préfèrera faire de la prison plutôt que de passer pour une idiote lors d’un procès qu’elle transforme en défilé de mode en engageant une styliste. Même si je n’ai pas complètement adhéré à la série (je trouve parfois que les actrices sur-jouent un peu), ce genre d’histoires me passionne. Comment vivre dans un mensonge absolu, se jouer des gens tout en se faisant aimer ? Et comment une société tout entière peut se faire avoir, aveuglée par l’argent et les apparences?

 

Au cœur de l’histoire.

L’Hôtel de la Marine. 

Ce magnifique palais du XVIIIe siècle se situe place de la Concorde.

Place qui s’appelait à l’origine la place Louis XV. À cette époque, ce palais construit par le premier architecte du Roi pour abriter le Garde-Meuble de la Couronne (ancêtre du Mobilier National) chargé de la gestion du mobilier du roi (meubles, tapisseries, pièces d’orfèvrerie… )

Elle deviendra ensuite la place de la Révolution puis place de la Concorde à partir de 1795 et abritera la Marine jusqu’en 2015. Le monument est alors confié au Centre des monuments nationaux. Il est restauré pour nous permettre de nous plonger au temps de son rôle historique.

au cœur de l'histoire

Ce sont les appartements de l’intendant, officier de la Maison du roi -son rôle consistait à meubler, à embellir les résidences royales- qui sont visités aujourd’hui. Équipés d’un casque connecté (appelé un confident),  le son, pédagogique sans être « plombant » s’adapte de lui-même tout au long de la visite, pièce par pièce. La reconstitution est hyper bien faite, suffisamment précise pour être plongés dans le quotidien de la vie dans ces lieux. Bref j’ai adoré.

 

le cœur de l'histoire, Jeune Vieillis Pas

 

cœur de l'Histoire, Hôtel de la Marine

 

 

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

Saint-Exupéry. 

En ce moment, j’ai bien envie de relire Le petit prince, pour un peu de douceur dans ce monde de brutes, expression qui prend tout son sens aujourd’hui.

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4 commentaires

  1. Lotte a dit :

    Merci pour vos posts toujours intéressants et écrits sans prétention.

    1. virginie a dit :

      Merci à vous de me lire 🙂

  2. L’histoire racontée par «Inventing Anna » est assez impressionnante. Sa façon de jongler avec l’argent qu’elle n’a pas….plus c’est gros, plus ça passe. Les gens se font gruger par cette arnaqueuse aussi parce qu’ils comptent retirer un maximum d’argent de son projet. La journaliste surjoue en permanence, Anna doit être assez proche de la vérité tellement elle est tête à claques.
    L’hôtel de la Marine vaut vraiment le détour. Le café-brasserie Laperouse aussi.

    1. virginie a dit :

      Oui, plus c’est gros plus ça passe. Effectivement, la journaliste est limite supportable. Je n’ai pas non plus été bluffé par Julia Garner, Anna, que je trouve par ailleurs excellente dans Ozark. Et j’aimerais vraiment tester le café Laperousse. 🙂

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