Un lifestyle avec de l’amour dedans.

Je veux voir de l’amour partout 🙂

J’ai voulu que l’amour soit le fil conducteur de ce nouveau lifestyle confinement saison 3. Parce que l’on en manque. Au sens large du terme d’ailleurs, privés le plus souvent des gens que l’on aime. Être célibataire en ce moment, c’est l’assurance de le rester pour un moment. Ne nous reste-t-il que les applis ou sites de rencontres ? 2 séries nous plongent dans un monde où seule la  technologie, la génétique nous permettrait de trouver le grand amour. Puisque l’on ne peut plus aimer les autres, la tendance « amour de soi » envahit la comm et les réseaux sociaux (62 millions de publications avec le #selflove sur Instagram). C’est top mais attention à ce qui pourrait devenir une nouvelle injonction au bonheur, au bien-être. Perso, je m’aime le plus souvent un peu, rarement beaucoup, jamais à la folie et quelque fois pas du tout. Heureusement, certaines femmes plus jeunes nous font de belles « déclarations d’amour ».

Des plus jeunes nous apprécient pour ce que nous sommes !

L’amour pour les femmes « silver ».

Ema Martins est une (très) jeune photographe. Elle a 23 ans et construit depuis quelques temps déjà un projet d’envergure autour des femmes de plus de 40 ans : Ainsi soient-elles.

Mais pourquoi tant d’amour lui ai-je demandé ?

« Depuis toute petite, j’ai toujours aimé être avec « les plus grands » :). Je suis surtout très proche de ma grand-mère. Elle est une figure très importante dans ma vie. De façon plus générale, je pense que ces femmes silver (je n’aime pas dire âgées ou senior) ont vraiment des choses intéressantes à montrer et à nous dire. Et pour cela, les mentalités doivent changer. Le regard posé sur elles doit évoluer, sans que cela soit juste un phénomène de mode. Je veux les présenter dans toute leur complexité et surtout montrer qu’elles sont là. Qu’elles ont toujours des rêves, des envies et elles nous le prouvent.Cette série s’est construite petit à petit et moi, j’ai mûri avec ce projet. » M’explique Ema.

Elle rajoute même sur son site :

« Je cherche à revaloriser les femmes, trop souvent délaissées pour une jeunesse sans âme. »

Elles sont justes sublimes !

Ces portraits que vous pouvez retrouver sur son Instagram  (@ema_martins_photographer) devraient bientôt faire l’objet d’un livre.

Avez-vous reconnu Sylviane (@londonoeil), Caroline (@fiftyyearsofowoman), Maria (@fiftyshades_ofmyattitude)… ?

L’amour des perennials.

Les fleurs de l’âge de Josiane Asmane (Flammarion).

Les perennials, voilà comme nous qualifie Josiane Asmane dans son livre sous titré : Enquête sur les femmes qui se réinventent. C’est quoi une perennial ? Allez lire le post vous en donnant une définition que j’avais écrit il y a quelques temps : Nous sommes des plantes vivaces.

Cette trentenaire multi-casquettes (chroniqueuse télé, journaliste, critique littéraire) est allée à la rencontre d’une dizaine de femmes entre 50 et 100 ans pour « comprendre comment elles arrivent à construire leur vie avec panache » (avec également un vrai travail de recherche). Vie amoureuse, activités ou nouvelles orientation professionnelles, amis, famille, rapport à la beauté, confiance en soi… tout est passé en revue. J’aime beaucoup quand elle précise : « Aucune ne dit « de mon temps ». Leur temps, c’est le nôtre, c’est le temps présent ». 

Si vous avez un petit coup de mou en ce moment face au temps qui file, ce livre va vous rebooster. Tout est dit dans ce très joli titre. Nous connaissons l’expression Être dans la fleur de l’âge, signifiant être au sommet de sa maturité, de sa forme. Mais qui serait l’étape avant le déclin (la vieillesse). Alors, Josiane veut nous montrer que nous sommes des plantes qui ne fanons pas.

Trouver l’amour.

The one (Netflix).

Un duo de généticiens invente un test basé sur la biochimie pour trouver l’amour de sa vie. Ça marche : quand grâce à leur ADN, 2 personnes se rencontrent, l’alchimie est totale. La société Tech Company et sa mystérieuse CEO devient alors toute puissante. Mais un corps est retrouvé dans la Tamise.

On est plus dans le thriller que dans la bluette sentimentale. Mais, ça fonctionne, on veut à chaque épisode en savoir plus.

Je suis toujours assez fan en fait de séries British. Je trouve qu’ils ont le vrai talent du melting-pot : mélanger les origines, les cultures, les orientations sexuelles, l’handicap si naturellement que cela coule de source. Pour un résultat résolument moderne. La création française devrait vraiment s’en inspirer.

Variations sur le même t’aime : Soulmates (Amazon prime). 

Dans un futur proche, la technologie nous permet de rencontrer la personne vraiment faite pour nous : notre âme sœur.

C’est la trame, mais chaque épisode la traite d’une façon totalement différente avec un nouveau « couple » à chaque fois.

Série moins réussie que The One (épisodes très inégaux) mais qui pose des questions passionnantes. Comment faire le deuil de son âme sœur alors même que l’on n’a pas eu le temps de la rencontrer? Peut-on se satisfaire d’un mariage pourtant heureux si la « technologie » ne nous a pas « matché? Et si notre « destiné » est un psychopathe ?…

Et sinon, vous pouvez relire mon post : Je ne crois pas, plus en l’amour 2.0.

Ils étaient tout amour.

Le serpent (Netflix).

Enfin, ceux qui étaient « tout amour », ce sont les jeunes hippies qui partaient dans les années 70 à la découverte de la Thaïlande, de l’Inde ou encore du Népal mais qui vont croiser la route d’un psychopathe séducteur et manipulateur Charles Sobhraj. Et là, le peace & love en prend un sacré coup. 

J’adore tout ce qui me projette dans les années 70. D’ailleurs, j’ai un vague souvenir de cette histoire puisque la série est inspirée de faits réels. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans les 2 premiers épisodes. Le temps de m’habituer à la construction en allers-retours dans le temps incessants. Car on suit en parallèle le parcours meurtrier du « serpent » (Tahar Rahim) avec sa compagne et celui du diplomate néerlandais qui va consacrer toute son énergie à les faire arrêter quelques années, mois après les faits. Après, impossible de lâcher avant la fin.

Pensée(s).

« La vie n’a pas été créée pour la comprendre mais pour la vivre. »

Jorge Santayana.

Comme l’amour, en fait !

Un kiné sur ma table de nuit !

L’electrothérapie selon Bluetens. 

Les programmes (relaxants, décontracturants, anti-douleurs, gainants… Il y en a plus de 100) de cet appareil d’électrothérapie (piloté par une appli) ont été mis au point par des kinés.

Il permet de se relaxer ou de soulager des douleurs. C’est la principale fonction que j’ai testée (produit offert). Assez bluffée : j’ai vraiment ressenti comme un vrai massage avec des changements d’intensité, sur des lombaires toujours un peu douloureuses.

Je suis un peu plus perplexe sur la partie renforcement musculaire. Enfin surtout sur ma capacité à l’utiliser tous les jours suffisamment longtemps pour obtenir des résultats satisfaisants. Bon, je tente quand même le programme « gainage » au niveau du ventre. Cela dit, comme je n’en peux plus des cours de sport en ligne, cela me fait au moins une activité.

Des enfants mal aimés.

Les enfants sont rois de Delphine de Vigan (Gallimard).

Une mère influenceuse, passionnée (et frustrée) de télé-réalité met en scène son fils Sammy et sa fille Kimmy depuis leur plus jeune âge sur les réseaux sociaux. Kimmy va être enlevée. Par qui, pourquoi?

J’aime beaucoup cet auteur. Particulièrement Les loyautés où il était aussi question d’enfance. Ici  l’écrivaine explore les conséquences de cette exposition subie par ces « petites vedettes » dans un monde obsédé par l’image. Dans un livre qui mélange enquête policière, anticipation et réflexions sociétales.

Florida d’Olivier Bourdeaut (Finitude).

Elisabeth raconte sa vie depuis ses sept ans. Âge auquel sa mère commence à la trainer de concours en concours de mini-miss pour décrocher une inateignable couronne. Elle décide de se libérer de la « folie » de sa mère et utilisera son corps comme instrument de vengeance en le transformant à l’excès. 

Je n’ai pas retrouvé la poésie du premier livre de l’auteur En attendant Bojangles (un bijou !). Mais il est vrai que cette histoire de souffrance est bien plus âpre avec des personnages ne cherchant pas à se rendre sympathiques mais qui au contraire nous mettent mal-à-l’aise.

En conclusion :

Tant d’amour perdu !

Cette reprise de cette chanson de Michel Berger par L’Impératrice me parait une bonne illustration  de ce que nous sommes en train de vivre.