Pré-printemps, blog quiqua

En mode reset !

Renouveau :

À l’extérieur, ça bourgeonne. À l’intérieur, ça bouillonne pour s’ouvrir, enfin, vers l’extérieur.

J’adore cet amandier en fleurs qui ouvre ce post. Le signe d’un renouveau.  D’un printemps si proche même si je sais que l’on ne se sentira vraiment à la belle saison pas avant avril. Période aussi annoncée pour la reprise d’une vie moins anormale. Mais, je me sens dans l’impatience ressentie quand on a le sentiment de toucher au but. Le problème : le but reste toujours si flou. Mais cette nature renaissant après l’hiver nous apporte toujours de belles promesses. J’ai de la sauge sur mon balcon. Chaque hiver, je la regarde, désespérée. Il n’y a plus que des branches maronnasses déplumées. Et, chaque hiver, je me dis : c’est mort, aucune chance qu’elle ne refleurisse. Et au début de l’été, je m’émerveille de la voir se retransformer en un gros bosquet de fleurs qui sent si bon. Jolie métaphore ! Alors en attendant, on essaie de se nourrir de bons engrais.

Renouveau dans le Luberon !

Massif des Préalpes, lieu emblématique de la Provence avec ses anciens villages perchés, à cheval sur les départements du Vaucluse et des Alpes de Haute Provence : Comme c’est beau !

 

Renouveau eu Provence

 

Renouveau, OK mais on ne lâche pas (encore) les séries.

Your honor (Canal +)

Jusqu’où peut-on aller pour l’amour de son enfant ? C’est la question qui sous-tend Your honor. On s’est tous posé cette question à des degrés divers.

Un juge intègre et brillant voit sa vie basculer quand son fils tue accidentellement un jeune en voiture et prend la fuite. Sa victime est le fils du patron de la mafia locale. Lui aussi prêt à tout pour ses enfants. 

 

série, blog quiqua, Jeune Vieillis Pas

 

Une confrontation puissante entre deux hommes que tout oppose dans le décor de la Nouvelle Orléans. L’un face à ses principes alors qu’il s’enfonce dans le mensonge, l’autre à ses choix de vie, enfermé dans la vengeance et la violence. Il y a un peu de Scorcese dans cette série. Classique mais terriblement efficace avec Bryan Cranston (Breaking Bad) dans le rôle-titre.

J’ai vu qu’un remake frenchie avec Kad Merad et Gérard Depardieu allait bientôt être diffusé sur TF1. Ils m’ont déjà fait le coup du remake de This is us (Je te promets). J’ai refusé de regarder aimant trop l’original.

Méditer sans se prendre la tête !

Je tourne autour de la méditation depuis pas mal de temps. Régulièrement, je retente le coup espérant y trouver mon passeport pour la sérénité (c’est pas gagné, intranquille que je suis !).

J’ai donc suivi le programme de Fabrice Midal, docteur en philosophie et fondateur de l’École occidentale de la méditation (pour une approche laïcisée de la méditation bouddhique).

6 séances sur Zoom : Et si la méditation, c’était pour vous?

 

Méditer avec Fabrice Midal, blog femmes plus de 50 ans

 

Fabrice Midal, le philosophe (qui assortit sa tenue à ses murs mais qui le plus souvent porte des chemises à fleurs :)), remet pas mal en cause les idées un peu toutes faites que je pouvais avoir sur la méditation.

Car non, affirme-t-il, la méditation n’est pas « un outil » pour se calmer, se destresser ou trouver la paix intérieure ni même pour « s’améliorer ». C’était un peu ce que je pensais….

« La méditation est juste une pratique qui permet de se rencontrer. Rencontrer ce que l’on est, ce que l’on vit. Sans essayer de prendre conscience de ce que l’on sent. Il n’y a rien à observer. Ni ses pensées, ni ses ressentis. Au contraire, il faut lâcher la conscience pour que l’expérience (de la vie) puisse se faire. »

En fait, la méditation selon Fabrice Midal serait finalement plus un état d’esprit de chaque instant (et non juste pendant le temps où l’on s’assoit au calme, les yeux fermés une quinzaine de minutes). Elle est une attitude de vie qui serait de rencontrer ce que l’on vit avec tendresse et affection. Sans jugement.

 » Il suffit de dire bonjour à ce qui est, à ce qui se présente. Méditer, c’est se créer un espace pour juste s’autoriser à être comme on est. En acceptant l’inconfort. Il faut apprendre à ressentir sans chercher à comprendre. Il n’est pas si important de comprendre ce qui nous arrive. Il faut surtout se libérer la défiance de soi. Nous n’avons pas à chercher à nous améliorer contrairement aux injections du développement personnel. On avance dans la vie en se plaçant au bon endroit, au bon moment et non en se mettant la pression. Le message social est : Ne ressens pas, fonctionne ! Non, il faut ressentir et surtout se foutre la paix ! En se donnant la permission de ne pas être parfait ni correspondre à un projet. En fait, la méditation permet de faire un pas de côté. »

 

Du bon usage de la colère.

Fran Lebowtiz : si c’était une ville (Netflix).

 

Fran Lebowitz, blog femmes plus de 50 ans,

Cette femme est incroyable et tellement pleine d’esprit !

Je ne connaissais pas vraiment Fran Lebowitz, cette écrivaine de 70 ans, new-yorkaise proche des mouvements artistiques de sa ville. Comme elle le dit elle-même, elle est constamment en colère et a un avis sur tout et sur tout le monde. Visage sévère, look pointu (jean avec gros revers, santiags, chemise et veste d’homme) et un sens de la formule dont je ne peux qu’être jalouse. Elle est filmée par une de mes idoles Martin Scorcese absolument réjouissant car mort de rire à chacune de ses paroles. Et qui, comme on le sait, filme New-York comme personne (avec en plus des images d’archives). Elle parle d’urbanisme, de jazz, de transports en commun, de littérature (qu’elle adore), de sport (qu’elle déteste)… Ces face-à-face avec Scorcese ou d’autres donnent toute sa saveur à l’art de la conversation. 

Flâner au musée. 

Noir et blanc, une esthétique de la photographie au Grand Palais. 

Flâner… Enfin presque. Virtuellement tout au moins. J’ai expérimenté une « visite autonome avec audioguide ». Bluffée par la technologie, même si j’ai de gros progrès à faire pour bien maitriser le truc. Je n’arrivais pas à faire « marche arrière » ni même vraiment m’arrêter de face devant certaines œuvres. En revanche, les audios (faciles à manipuler 🙂 ) étaient franchement intéressants.

J’adore le noir et blanc. C’est juste magnifique et poétique ! J’ai beaucoup aimé la définition de la photographie donnée : Écrire avec la lumière. Encore plus vrai avec le noir et blanc. Alors, le Grand Palais allié à la Bibliothèque Nationale de France propre une « balade » dans l’esthétique de l’argentique.

On peut faire « un arrêt sur image » sur plus d’une trentaine d’œuvres sur lesquelles il est possible de zoomer avec des contenus supplémentaires (texte ou audio).

 

Grand palais, blog femmes 50 ans

 

Grand Palais (4€).

À l’ouest, du nouveau !

La mission (Netflix).

1870, 5 ans après la guerre de Sécession, le capitaine Kidd va de ville en ville  « raconter » la presse jusqu’à sa rencontre avec une enfant, enlevée par une tribu indienne. Il va se donner pour mission de la ramener à ce qui lui reste comme famille.

 

Renouveau à l'ouest

 

Un road movie dans les grands espaces américains dans une société en (de)construction qui est aussi une ode, bien sûr au vivre ensemble, mais aussi à la presse, au pouvoir des mots et à la force des récits. J’aime bien les westerns, probablement grâce à mes souvenirs d’enfance (mon père était un fan absolu du genre). Et c’est bizarre d’employer ce mot-là pour un acteur, mais j’ai beaucoup de tendresse pour Tom Hanks. Les images sont magnifiques (le film devait à la base sortir au ciné) grâce au passé de documentaliste du réalisateur Paul Greengrass.

Joie et sérénité.

Séminaire Frédéric Lenoir : Comment cultiver la joie et la sérénité ? 

J’adore, en temps normal, assister à diverses conférences. J’avais déjà vu Frédéric Lenoir souvent qualifié de philosophe du bonheur. Je me suis donc inscrit à ce séminaire d’une journée en visio.

 


Frédéric Lenoir, blog femmes plus de 50 ans

 

Pour Frédéric Lenoir, tout être humain cherche à s’épanouir ou en tous les cas à moins souffrir.

Il y aurait  3 conditions au bonheur (quelles que soient les populations interrogées dans le monde)  : La qualité des relations affectives, la santé, une activité que l’on aime. Auxquelles le philosophe ajoute la sécurité.

Alors il explique qu’il y a 2 grandes voies de « sagesse » (de bonheur) :

  • Accéder à la sérénité.

La sérénité est aussi une question de génétique, il y a des tempéraments plus ou moins anxieux de naissance ou selon son background familial. Mais ça se travaille.

Car, la sérénité est surtout une ambition. On ne peut pas bien sûr être tout le temps serein. Mais il faut y tendre. Ce qui est important, c’est de progresser.

 » Beaucoup de ce qui nous arrive de dépend pas de nous. Ce qui dépend de nous est notre façon d’y réagir. On peut refuser de se laisser embarquer par nos émotions négatives. On doit aussi être dans l’acceptation. Ce qui ne veut pas dire résignation. L’acceptation, c’est accompagner le mouvement de la vie avec souplesse. Avec fluidité (ici un post sur la fluidité). Et pour cela, ll faut accepter que les choses ne soient pas exactement comme on voudrait qu’elles soient. »

Frédéric Lenoir parle également de ce mot que j’adore : la résilience, dont nous avons particulièrement besoin en ce moment. Comme étant notre capacité à rebondir et à grandir grâce à ce rebond. Ce que nous prouve la nature comme évoquée en début de ce post. Il insiste aussi sur la notion de plaisir. Plaisir qui se prend dans la qualité (l’intensité) de l’instant. Grande leçon pour moi, l’incarnation de la multi-tâches : être présent à ce que l’on fait en faisant les choses les unes après les autres.

Ce qui nous amène à la deuxième dimension du bonheur.

  • Cultiver la joie.

Le philosophe nous explique que la joie est l’augmentation de notre puissance vitale. Quand on se réalise, on est dans la joie. Elle est une source qui est en nous mais qui se tarit avec les années. Rappelons-nous de nous enfants. Nous nous émerveillions de tout parce que dans une vraie spontanéité. « Avec les obstacles de la vie, les peurs, les défenses, la construction de l’ego social, nous bouchons la source comme avec autant de cailloux. » 

La joie, bien évidemment ne se décrète pas, mais on peut, selon le philosophe, créer un climat favorable, un état d’esprit pour permettre à ce sentiment d’émerger.

« Il faut donner un sens, du sens à sa vie. Nous nous devons d’être acteur de nos vies, de réaliser ses potentialités. Quelles sont nos raisons de vivre ? En fait le bonheur, c’est d’aimer sa vie. Et la joie nait dans la bienveillance, l’amour et la gratitude. On n’est pas assez conscient de la puissance d’un merci. Pourquoi pas chaque soir, avant de s’endormir, se demander ce que l’on a vécu de positif dans notre journée? Et dire merci pour cela. On agit sur son cerveau qui lui est programmé pour mémoriser le négatif. »

Pensée(s).

Le sens de la vie est juste d’être vivant. »

Alan Watts 

Renouveau ? Allez, à des jours meilleurs ! 

Here comes the sun
And I say it’s all right
Little darling, it’s been a long cold lonely winter
Little darling, it seems like years since it’s been here

Here comes the sun do, do, do

 

 

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10 commentaires

  1. Marie R a dit :

    Mille mercis pour toutes ces idées qui me parlent! Juste une grosse déception de ne pas avoir pu suivre le séminaire de Frédéric Lenoir, mais grâce au compte-rendu j’ai les grandes lignes. Bon dimanche à vous!
    Marie

    1. virginie a dit :

      Je pense qu’il en refera puisque cela a très bien fonctionné. Bonne fin de journée. V

  2. Décidément, Jnvp ne vieillit pas, félicitations pour ce relooking très réussi de votre blog !
    Nous aurons un plaisir encore plus grand de vous lire.
    Bonne soirée

    1. virginie a dit :

      Merci de l’avoir remarqué et ravie que cela vous plaise.

  3. J’aime bien aussi ce relooking et merci pour l’excellence de vos articles…seule déception : je vous lirais plus souvent …

    1. virginie a dit :

      Merci beaucoup, vraiment. Virginie

  4. Merci pour toutes ces pistes de renouveau, ces envies suscitées, ces élans impulsés. Je me ferais bien une petite visite virtuelle de musée dans la semaine. Et sans descendre de ma montagne. Quant à la méditation, j’ai fait comme vous : j’ai tourné autour pendant des années, en vain. Et puis un jour, j’ai découvert Headspace sur Netflix. Dans la foulée, j’ai téléchargé l’appli et depuis deux mois, c’est enfin devenu une habitude. Un plaisir même. L’approche est la même que celle que vous décrivez et je crois en effet que ça y fait beaucoup.

    1. virginie a dit :

      Ha oui, je viens de commencer à le regarder. On va y arriver 🙂

  5. vieillirbienvivant a dit :

    bonjour ! Je suis très sensible à votre point de vue sur la joie. J’ai lu le livre de Frédéric Lenoir. Mais c’est surtout le film Vice et Versa et le personnage de Joie qui m’ont fait prendre conscience que j’économisais trop ma joie de vivre. Je portais le sac à dos de la gravité de la vie et de ses responsabilités, au détriment de plus d’insouciance. Du coup, je me suis décidée à tourner mon énergie vers des expériences qui me font vibrer et à faire de ma joie, en dépit de tout, une valeur et un principe moteur de ma vie. Je crois que c’est ma clé. Chaque onde de joie dans mon corps,mon coeur et mon esprit annonce que la vie prend un bon chemin. Et cela ne m’empêche pas d’être responsable et sérieuse s’il le faut. Je suis même plus efficace car plus sereine. Et en ce moment on en a bien besoin ! Merci encore pour votre article.

    1. virginie a dit :

      Merci de ce joli témoignage sur la joie. Bonne fin de journée. Virginie

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