La curiosité est une jolie qualité.
La curiosité est souvent qualifiée de vilain défaut par un adage populaire. On ne sait pas trop pourquoi, mais on l’a beaucoup entendu dans notre vie, surtout dans l’enfance (peut-être par nos parents excédés par nos questions en mitraillette).
Oui, elle devient un défaut quand elle rime avec indiscrétion, qu’elle est synonyme d’intrusion dans la vie des autres.
Sinon, elle est une vraie qualité qui me pousse à faire tant de choses, à voyager, à lire, à essayer de comprendre différents points de vue… Elle devient alors envie, désir, un moteur
Même plus qu’une qualité, un vrai élixir de jouvence. Tant que l’on reste curieuse de ce qui nous entoure, que l’on veut toujours apprendre, connaître de nouvelles choses, on garde l’esprit alerte et les pieds ancrés dans son temps.
Souvent, il peut être difficile de faire la différence entre curiosité et distraction. Elles se rejoignent en fait. J’ai autant envie que besoin de faire des choses qui m’occupent l’esprit, qui m’extraient de mon quotidien, de ma routine, tout en m’amusant et en continuant à grandir.
Aller faire sa curieuse.
Je suis allée 3 jours à Rome fêter les 60 ans d’une de mes meilleures amies (j’ai bien fait : les italiens ont vraiment le sens de la fête !)
Et ma curiosité, en allant littéralement regarder par le trou de la serrure (photo d’ouverture de ce post) a été bien récompensée. Voyez ce que j’y ai découvert :
J’en ai également profité pour aller à la Villa Médicis (et pour la première fois de ma vie, j’ai suivi une visite guidée en groupe (ce qui était jusqu’à présent, à me yeux, un « truc de vieux ») et bien en fait, cela change tout. J’ai appris tellement plus que si je m’étais baladée toute seule dans mon coin !
« Villa Medici », en italien, est un bâtiment architectural de style Renaissance acquis par le très riche cardinal Ferdinand de Médicis (en 1576).
Elle abrite un parc et un jardin à l’italienne de 7 hectares sur la colline du Pincio en plein centre historique de Rome et offre du coup une vue incroyable sur la ville (encore une fois, en prenant un peu de la hauteur).
La villa et surtout les jardins avaient été aménagés pour servir d’écrin à sa collection d’œuvres d’art essentiellement d’antiques. Le Cardinal la quittera en 1587 (année où il devient grand-duc de Toscane) et ramenera à Florence une grande partie de sa collection. Les œuvres que l’on voit aujourd’hui sont des « copies ».
Depuis 1803, la Villa Médicis appartient à l’état français et abrite l’Académie de France à Rome (après plusieurs demeures successives dans la ville). Institution fondée par Louis XIV et Colbert pour accueillir les meilleurs artistes et architectes français. Pensionnés par le roi, ils venaient « en résidence » pour acquérir un complément de formation au contact de Rome et de l’Italie.
En 1961, André Malraux nomme le peintre Balthus à la direction de la Villa. Ce dernier entreprend de grands travaux de restauration. L’Académie se détache alors de la tutelle de l’Académie des Beaux-Arts. Les pensionnaires sont aujourd’hui « invités » pour une année. Et peuvent venir d’univers artistiques des plus divers.
Une gamme de soins qui retient toute mon attention.
Une marque de niche que m’ont fait découvrir les « Ze French do it better ».
J’ai adoré le sérum et la Crème riche Jour et Nuit (s’utilise aussi en contour de l’œil). Ces soins m’ont fait un bien fou à en croire les nombreux « Tu as super bonne mine » (affirmation qui à nos âges sous tend une question : « Qu’est-ce que tu as fait? »). Alors, rien, et en vrai, je suis crevée comme nous toutes en cette sortie d’hiver (j’ai également constaté un resserrement très net de mes pores).
Et ce grâce à ses 2 ingrédients phare : l’huile de pépin de Figue de Barbarie (actif végétal puissant contre le stress oxydatif avec d’importantes capacités régénératrices et réparatrices) et la base fertile de l’algue Wakamé (vecteur qui stimule 14 gènes impliqués dans le vieillissement de la peau pour la restructurer et la modeler). Le tout est bio, bien sûr.
Cette marque est surtout totalement incarnée par sa fondatrice. Une InMature assez incroyable qui a réellement attisé ma curiosité. Le docteur Anne Toselli, médecin gériatre, a toujours déploré de ne pouvoir s’occuper de la peau de ses patients dans sa pratique quotidienne. Alors, même si elle aurait pu, une fois à la retraite, se la couler douce au pays Basque, elle a préféré nous sauver la peau :).
Son mantra : « Je protège, je repulpe, j’hydrate. »
Voici ce qu’elle m’a expliqué avec passion par téléphone :
« Cancérologue puis gériatre, j’ai toujours été sensibilisée par la fragilité. Et quoi de plus fragile que la peau ! J’ai toujours été désolée, qu’en gériatrie, elle ne soit jamais prise en compte. Si on se bat pour aider les personnes à bien vieillir, pourquoi ne pas s’occuper aussi de leur enveloppe corporelle?
Quand j’ai pris ma retraite, j’ai pu me pencher sur les mécanismes de son vieillissement que l’on connaît de mieux en mieux. Avec, aujourd’hui, la possibilité de les quantifier et de vraiment savoir si un produit est efficace ou pas. En tant que scientifique, je ne me serais pas lancée dans cette aventure si je n’avais pas pu prouver, en laboratoire, sur extracts de peau, l’efficacité de mes produits.
Après aussi de nombreuses recherches et lectures d’études, j’ai compris que dans le vieillissement, il y a deux choses qui se percutent et qui s’amplifient l’une avec l’autre. Le stress oxydatif, toutes les agressions extérieures qui s’attaquent à l’épiderme et ce qui vient de l’intérieur : la diminution de la sécrétion au niveau du derme de ce dont la peau a besoin, le collagène, l’élastique et l’acide hyaluronique. Je voulais donc agir sur les deux causes en même temps. C’est cela ma marque de fabrique.
La Figue de Barbarie est formidable contre le stress oxydatif car elle est ultra-riche en antioxydants, je l’ai donc mise en tête de formule. Mais se limiter à l’épiderme n’est pas suffisant. Il faut « soigner » le derme en trouvant un vecteur qui permet d’aller booster la production de collagène, d’élastine… C’est ce que fait la base fertile de l’algue Wakamé (cultivée en mer au large de la Bretagne). J’ai également rajouté de l’acide hyaluronique (obtenu par extraction du blé) pour maintenir le niveau d’hydratation et du xylitylglucoside (obtenu par extraction du blé et du bois) pour empêcher la déperdition d’eau. »
Une série qui est vraiment une curiosité (différente, presque bizarre).
Anatomie d’un divorce sur Disney+
Toby Fleishman, médecin quadra new-yorkais, redevient célibataire après 15 ans de mariage. Il découvre la solitude mais aussi les « joies » des applications de rencontre jusqu’à ce que Rachel, son ex-épouse agent d’artistes, dépose un matin les enfants chez lui et disparaisse de la circulation.
Cette série a été créée par Taffy Brodesser-Akner, chroniqueuse au New York Times, à partir de son propre roman.
C’ est une véritable introspection, celle de Toby mais menée en fait, du point de vue de sa meilleure amie en voix off. A quel moment, un couple part vraiment en vrille? Qui est responsable de quoi? Connait-on vraiment celui avec qui on a partagé sa vie?… Tous les points de vue finissent par s’entremêler pour nous faire ressentir à quel point tout cela est bien plus complexe à comprendre et difficile à juger.
C’est intelligent, parfois trop bavard. De si nombreux thèmes sont abordés : l’insatisfaction, la perte de la jeunesse, la peur de l’abandon, la soif de reconnaissance… C’est parfois presque trop riche, mais bon, on ne va pas se plaindre qu’une série veuille parler plus à notre intelligence qu’à notre besoin d’action.
Mes autres curiosités.
J’ai adoré la série The offer sur Paramount +. Qui raconte la genèse du film Le parrain. Alors que je n’étais pas encore née cinématographiquement parlant (le film est sorti en 72, je n’avais que 10 ans), il fait partie intégrante de ma culture ciné et de mon amour pour le 7ème art. J’ai donc été passionnée par cette plongée dans le tout début des années 70 qui m’a appris à quel point ce film a vraiment, compte tenu de l’implication de la mafia et des personnalités hautes en couleurs des protagonistes, a vraiment failli ne pas exister. Qu’une envie : revoir toute la trilogie de ce master piece de Coppola !
À propos d’amour du cinéma, le film « biographique » de Steven Spielberg, The Fabelmans, est bien sûr un passage obligé en salle. Comment un petit garçon (très curieux) tombe amoureux du ciné, puis un ado extrêmement inventif et passionné, devient le metteur en scène qui nous enchante depuis plus de 40 ans. Les scènes où le petit Sammy, devenu le documentariste de sa famille, réalise de petits films avec ses sœurs sont savoureuses. Et celles où plus vieux, il embarque tous ses potes dans ses délires, réjouissantes.
Et si vous voulez passer un bon moment: Et l’amour dans tout cela. Une comédie romantique britannique magnifiée par des scènes dignes de Bollywwod. J’ai beaucoup appris sur cette pratique toujours actuelle du mariage « assisté ». Puisque 2 visions de la rencontre amoureuse s’opposent. Zoé qui multiplie les rencontres grâce aux applis et son ami d’enfance, Zaz, qui décide de suivre l’exemple de ses parents en « arrangeant » son mariage avec une inconnue au Pakistan. Emma Thomson est épatante dans un second rôle débordant d’énergie et de joie de vivre. Et, Emma Thomson dans un film, c’est toujours une bonne idée.
Allez je vous laisse, mais si vous avez la curiosité de savoir pourquoi nos 20 ans nous fascinent, c’est ici (20 ans)
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