La rentrée : Une dynamique.
La rentrée (« action de reprendre ses fonctions, ses travaux après l’interruption des vacances« ) s’est pour moi, vidée de sens. Plus de rentrée scolaire à organiser depuis longtemps et une vie pro de moins en moins trépidante.
Pourtant symboliquement, elle incarne toujours une nouvelle dynamique. Les batteries sont rechargées (pour la plupart d’entre nous), nous sommes prêtes à nous lancer vers de nouveaux objectifs. Un petit vent de nouveauté souffle sur chaque mois de septembre. Nous donnant le sentiment que nous avons la capacité d’avancer, d’évoluer.
Avec son lot, parfois, de « bonnes résolutions ». Comme d’hab : plus de sport. Mais cette année, je me suis inscrite à un club digne de ce nom (j’arrête de vouloir à tout prix faire mes activités à Montrouge). Un effort financier qui va m’obliger à me bouger vraiment les fesses. Et la reprise de mes activités de bénévolat auprès de personnes détenues en Maison d’arrêt. Difficile d’expliquer pourquoi ce type d’engagement me tient autant à cœur, mais je m’y sens à ma place.
Un mantra pour cette rentrée.
« Le bonheur n’est pas quelque chose qui arrive mais une compétence que nous développons. »
Matthieu Ricard.
Rentrée, mais repartie.
Vive les mariages de septembre qui permettent de reprendre un petit shoot d’humeur festive et estivale.
J’avais parlé il y a quelques années du « choc » procuré par le premier mariage d’enfants d’amis auquel j’avais assisté : Le mariage de (la fille) de ma meilleure amie.
Cela m’avait vraiment donné le sentiment d’être « passée de l’autre côté ».
Mais finalement, seuls ces événements permettent ces réunions intergénérationnelles si joyeuses et vivifiantes. Ces unions d’enfants que nous avons vu grandir, mûrir, devenir des hommes et des femmes accomplis, mettent aussi en évidence, qu’avec les années, la différence entre amis et famille est de plus en plus ténue.
Au Cap Ferret d’abord pour unir Alice et Nicolo, la France et l’Italie.
Une petite croisière de bienvenue, la veille ; une cérémonie laïque suivie d’une dégustation d’huitres face à la mer ; un dîner dans un décor bohème chic suivi d’un dance floor endiablé. Bref, la dolce vita sur le bassin d’Arcachon.
Puis à Marrakech, pour fêter le Pacs de Leïla et Thomas.
Ambiance couscous party dans un riad loué tous ensemble pour l’occasion (5 vieux, 8 jeunes) aux portes du désert.
Une série sur Netflix.
A body that works.
Une femme rêve de devenir mère mais ne peut pas mener une grossesse à terme. Le couple décide alors de faire appel à une mère porteuse (déjà maman d’un fils qui a des problèmes d’argent).
Super série israélienne, très intimiste sur un sujet finalement assez peu traité : la GPA. Et surtout la relation forcement compliquée qui se noue entre les protagonistes. Entre la femme en souffrance en manque d’enfant et qui veut « vivre » cette grossesse malgré tout, la mère porteuse qui ne veut pas être dépossédée de son corps et de sa vie mais aussi le père en devenir.
Et puis il y a Lior Raz ( Doron dans Fauda) !
Les vieilles ont brillé tout le l’été.
Nous avons vu des belles « Inmatures » foulant les tapis rouges des différents festivals de Cannes à Venise. Les mannequins ou les actrices senior étaient également présentes sur les différents catwalks.
Dans le Madame Figaro (septembre), un article s’intitulant « Le coup de jeune de l’âge » tend à démontrer que : « … L’âge, jusqu’alors tabou (dans la mode), est devenu une valeur attractive…. »
La maturité incarne alors une féminité puissante. . … »… Ces femmes sont ancrées, charismatiques, elles incarnent un statut social, économique et culturel. On voit bien qu’elles ne se laisseront pas facilement manipuler. Cette évocation d’une féminité puissante est bien plus réaliste avec une quadragénaire qu’avec une petite créature diaphane de moins de 20 ans. »
« … La maturité sur les podiums n’est pas qu’une illusion de façade, elle se traduit aussi dans les collections… Plus élégante, moins provocante, la mode privilégie les essentiels et le raffinement – beau manteau, jupe midi, costume, ladybag- qui renvoie une image de dame ou de powerwoman établie. »
C’est une tendance que l’on voit poindre depuis quelques temps. J’avais déjà écrit ce post : Je vois des vieilles partout. Espérons que cela ne sera pas qu’un effet de mode.
Un doc sur Arte.
Les mille et une vies musicales de Fleetwood Mac de Sophie Rosemont.
Documentaire franchement passionnant à base d’archives et d’analyses de passionnés. Dont le titre résume bien la destinée de ce groupe qui tel un phénix s’est réinventé au fil des décennies.
Leur disque Rumours (1977) est aujourd’hui considéré comme un des meilleurs de tous les temps et figurent toujours dans le top 10 des vinyles les plus vendus aux US.
Je suis un peu passée à côté de ce groupe. Je n’ai jamais acheté un de leurs 33 tours. Leur premier disque étant sorti au début des années 70, ma culture musicale étant alors proche de zéro. Mais, on a tous en nous quelque chose de Fleetwood Mac, capable de fredonner un bon nombre de ces morceaux.
Ce doc m’a donc replongé dans ces années et fait découvrir ce groupe vraiment étonnant. Et même si leur musique est plutôt qualifiée de pop/folk, leur vie en tant que groupe (ils ont sérieusement songé à remercier leur dealer dans un de leurs albums) et celles de ses différents membres entre eux furent franchement rock and roll. Dans la plupart de leurs chansons, les deux couples du groupe n’hésitent pas à régler leurs comptes entre eux.
Bref, je vais rajouter quelques morceaux d’eux dans ma playlist. Après tout, Harry Styles, Miley Cyrus… en sont fans. De plus, il a été un des seuls groupes (remarquable surtout à l’époque) avec deux femmes compositrices, instrumentistes et interprètes (Christie McVie et Stevie Nicks).
Mes envies mode automne.
J’aurais surtout voulu encore un peu profité de mes fringues d’été. Mais, j’ai le sentiment que l’été indien, a décidé de nous snober.
- Re-envie de noir. Plusieurs années que j’ai essayé de laisser tomber cette couleur que je jugeais trop dur pour mes rides. Je lui préférai le bleu marine. Cela dit, j’adore le mélange noir et marine. Je vais donc partir à la recherche DU jean noir (probablement chez Liu Jo dont j’adore les denims).
- Un tailleur pantalon (peut-être pas noir quand même).
- Une touche de léopard. Juste une touche. Par exemple une chemise qui dépasse d’un pull. À noter, que cette année, dans les pages des magazines, on ne dit plus « léopard » mais « fauve » ou « print félin » :).
- J’hésite encore sur le rouge que l’on voit partout dans les « spécial mode » de rentrée. Même si dans Marie-France, on me dit que : « C’est la couleur d’une femme assumée…« , je ne la trouve pas facile à porter. Et surtout, je ne suis pas sûre qu’elle me soit flatteuse au teint. Et pourtant, j’ai craqué depuis quelques années pour le orange, couleur pourtant aussi forte.
- Un vernis bleu. Repéré le « Denim » chez Dior.
Deux derniers couchers de soleils.
Cela va tant me manquer !
Savez-vous comment on appelle une « personne impressionnée, fascinée et émerveillée par le coucher du soleil » ? Un opacarophile.
« Le soleil couchant est jaloux de la lune qui se lève. »
Victor Hugo.
Pas sûre que l’été qui s’en va le soit autant de l’automne qui arrive 🙂
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Bonne rentrée !
Merci ma chérie