Petits voyages

Un lifestyle si futile.

En général, je ne m’exprime jamais ici sur la politique et encore moins la géo-politique. Je me considère comme une « divertisseuse » et garde mes opinions, mes colères et mes indignations pour moi ou mon cercle privé. Mais, moi qui suis une idéaliste, comment le rester aujourd’hui ? Depuis plus de 20 ans, nous vivons des événements que je ne pensais jamais voir dans ma vie. Autant d’années qui séparent ma naissance de la fin de la seconde guerre mondiale. Quand, petite, j’ai commencé à comprendre le monde, cela me semblait si loin. Massacres, pogroms, génocides, guerres… faisaient partie de l’Histoire et ne devaient plus jamais s’imprimer dans nos livres.
Idéalisme, un autre monde
Sans transition (elle est impossible).

Petits voyages.

Voyages au sens de petites escapades pour s’échapper régulièrement de nos obligations, de notre routine. Et le plus souvent en vue d’un plaisir immédiat, d’une « fugue » régénératrice.

Voyage en Arles.

J’apprends à de mieux en mieux connaître cette (grande) commune de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La (petite) ville d’Arles, traversée par le Rhône,  considérée comme la porte de la Camargue, comporte 8 monuments inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO (les arènes, le théâtre antique, l’obélisque romain…). Ses ruelles ont le charme de l’ancien. Mais j’aime aussi ses bâtiments des années 50/60 comme son célèbre Monoprix (#PassionMonop).

Voyage en Arles

 

C’est aussi une multitude de petits plaisirs.

Comme ce foulard (65€) acheté dans la superbe boutique Maison Madame Presse situé dans le quartier de La Roquette.

J’ai découvert la maison de cosmétiques purement arlésienne Alyscamps (Champs Élysées en provençal) aux ingrédients d’origine naturelle sourcés en Provence. J’ai acheté leur Soin complet (59€) à utiliser en crème de jour et de nuit.

Et, je ne peux que vous y recommander la maison d’hôtes de mon amie Nathalie : Maison douce qui porte si bien son nom.

 

Voyage en Arles, Maison douce

Son Insta.

Les temps changent.

The golden bachelor 

On se souvient toutes de la télé-réalité de dating Le Bachelor (et de sa satire hilarante de Jonathan Cohen La flamme). Où un beau célibataire se retrouve dans une maison de rêve avec une flopée de femmes pour trouver l’amour de sa vie. Sauf que cette fois, aux States, c’est un homme de 71 ans qui distribue ses roses à des femmes de plus de 65 ans, toutes plus pimpantes les unes que les autres.

 

Télé-réalité senior, Jeune Vieillis Pas

 

Voyages en série.

J’adore avoir le sentiment de faire ma valise alors que je m’installe devant un écran de ciné ou ma télé.

En Argentine avec Les veuves du Jeudi (Netflix).

 

Voyage en Argentine.

 

Plusieurs familles au sein d’un complexe résidentiel paradisiaque argentin vivent entre « très riches ». Ils sont obsédés par l’argent, l’apparence et leur place dans la société. Leurs vies semblent parfaites tant que l’on ne gratte pas un peu le vernis. Ce que la série fait avec férocité à partir de flashbacks suite à la mort brutale de 3 des maris dans une piscine. Une vraie étude de mœurs !

Au Danemark avec The orchestra (France Tv).

La musique n’adoucit vraiment pas les mœurs au sein de l’orchestre symphonique de Copenhague. En fait, c’est Dallas : lutte de pouvoir, jalousies, ego démesurés, tromperies….

 

Voyage au Danemark

 

Avec une amitié improbable entre 2 personnages de losers comme je les aime. L’un, bien trop gentil pour son nouveau rôle de directeur adjoint et l’autre irritable et antipathique, second clarinettiste qui ne rêve que de prendre prendre la place du premier et pour qui tous les moyens sont bons. C’est drôle parfois jusqu’à l’absurde. Assez jubilatoire avec ses 10 épisodes de 30m.

 Voyage à Helsinki: Les feuilles mortes au cinéma. 

Dans le sous-prolétariat finlandais, une femme et un homme vont se rencontrer malgré tous les obstacles qu’une vie faite de précarité met sur leur chemin. Ansa vient d’être virer de son supermarché pour avoir voler un sandwich périmé et Holappa, un travailleur tout aussi solitaire mais bien plus alcoolique.

Le film Aki Kaurismäki a reçu le Prix du Jury au dernier Festival de Cannes.

 

Voyage en Finlande.

 

C’est un film vraiment singulier. On ne sait pas vraiment à quelle époque il se déroule (un aspect très vintage) si ce n’est que la radio ne cesse de diffuser des infos sur la guerre en Ukraine. C’est un film de portraits, au sens propre comme au figuré. Il y a finalement peu de dialogues et certaines scènes, dans les bars, sont de véritables tableaux. Il y a beaucoup de dureté mais aussi de la tendresse, de l’humour du désespoir, de la poésie et de la mélancolie.

Et vous savez comme j’aime la mélancolie : mon post de l’automne dernier. 

 A propos de cinéma : Audiodescriptrice.

Live magazine.

Je vous parle régulièrement de ce « show » pendant lequel des journalistes, des photographes, des dessinateurs, des réalisateurs se succèdent sur une scène pour raconter une histoire chacun. À Paris, il y en a 2 par an, j’essaie de n’en louper aucun.

Parmi toutes ces histoires formidables, je voulais juste mettre en avant cette femme, ce métier que je je connaissais pas. Celui qu’exerce Marie Gaumy (Association Les yeux dits) : traductrice d’images. Elle cherche à rendre accessible films, expos et spectacles aux personnes  avec un handicap visuel. Comment décrire une couleur, une atmosphère, un paysage en allant au-delà de la description justement. Je trouve cela formidable.

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