Cette pensée(s) m’amène à parcourir ma « chatte » de vie!
Les premières leçons de morale
Jamais très bien comprise celle-ci:
Quelque grand que soit l’avantage
De jouir d’un riche héritage.
Venant à nous de père en fils,
Aux jeunes gens pour l’ordinaire,
L’industrie et le savoir-faire
Valent mieux que des biens acquis.
Je continue de rêver qu’un vieil oncle lointain et inconnu finira un jour par me léguer une immense fortune.
Puis, j’ai beaucoup joué à chat à la récrée et encore plus souvent donné ma langue au chat.
Mes baby-sitters
Mes premières frustrations:
– « Maman, tu m’achètes un petit chat? »
– « NON »!
Puis, ado plutôt tendance Lagaffe.
Avec l’étude des textes « classiques »:
Ah ! Te voilà, toi ? Regarde, la voilà la pomponnette… Garce, salope, ordure, c’est maintenant, que tu reviens ? Et le pauvre pompon, dis, qui s’est fait un mauvais sang d’encre ! Il tournait, il virait, il cherchait dans tous les coins… Plus malheureux qu’une pierre, il était… Et elle, pendant ce temps-là avec ses chats de gouttières… Des inconnus, des bons à rien… Des passants du clair de lune. Qu’est-ce qu’ils avaient, dis, de plus que lui ?
Puis le film du dimanche soir avec mes parents
Le quotidien d’un couple qui se déchire autour d’un chat après 25 ans de mariage. L’angoisse à jamais du mal vieillir à 2 !
Dialogues entre Signoret et Gabin :
« – Tu vas me dire pourquoi ça t’a pris un jour de ne plus me regarder que comme un objet, de me préférer un chat trouvé dans la rue. Qu’est-ce qui s’est passé ?
– Il ne s’est rien passé ! J’ai changé et c’est tout, voilà !
– Pourquoi tu as changé ? Tu as changé de quoi ?
– J’ai changé comme le monde entier a changé !
– Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
– Rien, tu as été parfaite, et moi j’ai été dégueulasse, dégueulasse comme tous les hommes. Je n’ai rien à te reprocher mais je ne peux plus te voir devant moi ! Je t’avais dit que je t’aimerais toujours. Et bien, je me suis gouré, j’ai vieilli, je ne t’aime plus !
-Moi, si. »
Aujourd’hui: plus de chance de jouer, un jour, dans la vieille dame et son chat (bon, pour l’instant, j’ai un chien)
que de me faire re-appeler « mon petit chaton »
Alors, on va s’écouter la version de Sharleen Spiteri de « What’s new pussycat ».
La chanson originale du film de Woddy Allen (vu au ciné-club). Le titre serait inspiré de la phrase d’approche de drague du sérial brancheur Warren Beatty. A traduire par « Quoi de neuf, minou? ». Le double sens du mot (pussy/minou) étant le même en anglais et en français.
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Très bon article!! J’ai beaucoup aimé! Plein de bons souvenirs… Merci!
Merci beaucoup. Bonne soirée. Virginie
Le film avec Gabin et Signoret – mais quelle déprime, mais quelle horreur !
C’est en le regardant que l’on comprend mieux le sens de la phrase : Il vaut mieux être seul que mal accompagné ! Heureusement vous citez des exemples plus gais…
J’étais restée sur Tom Jones pour l’équivoque What’s new Pussycat? C’est sympathique tous ces chats!
Superbes souvenirs ! merci