La nouvelle visibilité de la ménopause.

La ménopause devient-elle à la mode ?

OK, un peu de provocation avec cette question. N’exagérons rien. Mais quand même, j’ai l’impression que, tout doucement, la ménopause se met en mode « marche » dans l’espace public.

J’ai d’ailleurs déjà parlé de mon ressenti : Ma ménopause et moi .

Le tabou de la ménopause.

OUI ! Mais comme tout ce qui touche au féminin, à l’intimité féminine.

Nos cycles menstruels l’étaient tout autant. Rappelez-vous, il n’y a pas encore si longtemps la pub imageait le sang par de l’eau teintée de bleu sur des serviettes hygiéniques portées par des femmes « virginales » vêtues de blanc (mais qui porte du blanc quand elle a ses règles ?). Je me souviens d’avoir, plus jeune, fait tomber un tampon dans le bus en sortant ma Carte Orange, j’ai cru mourir de honte. Les féministes américaines, les premières, ont pris le sujet des « périods » à bras le corps pour le placer au sein du débat sociétal. Comme nous l’a expliqué à plusieurs reprises la lettre de tendances Le Futiloscope. La parole féminine se libère de manière générale. La ménopause en bénéficie. Nous allons peut-être enfin être libérées de cette disgrâce de passer pour des « vieilles bonnes pour la casse  » à l’arrêt de notre ovulation. Et ne plus vouloir disparaître, quand tout à coup, envahie d’une bouffée de chaleur, on vire à l’écarlate en public.

La journée de la ménopause.

Je dois l’avouer, je ne savais même pas qu’une telle journée existait.

Organisée le 18 octobre par L’OMS, elle a pour but d‘honorer les femmes. Mais surtout d’appeler tous les pays à donner à leur santé après la ménopause une place primordiale dans la recherche et la Santé publique. Encore trop de  discriminations et de préjugés la mettent en jeu. Trop de femmes n’osent même toujours pas en parler à leur médecin.

La ménopause s’imprime dans la presse.

Il est enfin de moins en moins rare de voir des articles traitant le sujet dans la presse féminine.

Le problème de la ménopause est finalement d’avoir été longtemps présentée comme une maladie. « Assimilée à une pathologie stigmatisante. » Explique la sociologue Cécile Charlap dans La fabrique de la ménopause.

Ce n’est pas une maladie ! Mais, si elle peut nécessiter un accompagnement.
Dans le Marie-France d’avril : 5 pistes prometteuses pour mieux vivre la ménopause. En expliquant que « la périménopause et la ménopause sont des périodes incontournables de la vie ».

Un dossier dans Marie-Claire : La ménopause, nouveau combat féministe. Avec un premier constat implacable : 100% des femmes seront ménopausées un jour. 

J’ai même lu un article dans Télé 7 jours (oui, je lis encore Télé 7 jours :)) : Ménopausée… Et alors ? Avec en chapô : Non, ce n’est ni une maladie, ni un gros mot !

#Ménopause.

Cet # regroupe plus de 600 millions de publications rien que sur Instagram.

Un certain nombre de comptes dédiés se sont crées. Avec en tête Ménopause Stories, Conversations débridées pour ménopause décomplexée. Sophie Kune, en développant ce compte narratif (elle y publie des « histoires » et instituent des lives hebdomadaires avec des invités des plus divers) a su fédérer une communauté de plus de 5000 membres en un peu plus d’un an.

 » J’ai dû être mise en ménopause artificielle. Je suis alors allée chercher des infos sur Internet. Tout ce que j’ai trouvé était très flippant. J’avais le sentiment de basculer dans un monde qui n’était pas le mien. Les images de femmes que l’on me donnait à voir, ce n’était pas moi. La ménopause n’y était regardée qu’au travers le prisme médical franchement pas glamour. Alors, avec mon compte, j’a voulu la rendre vivante, vibrante, féminine. La mettre dans la vraie vie tout simplement. Parce que la ménopause, c’est nous ! «  Explique avec enthousiasme Sophie.

Aux réseaux sociaux, on peut ajouter les podcasts qui se multiplient. Souvent initiés par des marques comme Clarins  (Mon corps ce héros) mais aussi France culture avec Ménopause pour tout le monde. 

Certaines marques « osent » le mot ménopause .

Il est clair que nous avons, dans cette période, des besoins spécifiques au niveau de la peau.

Ces marques affirment travailler sur le vieillissement hormonal depuis longtemps. Mais, il me semble qu’elles prennent aujourd’hui le virage d’en parler frontalement dans leur communication. Bien sûr, on peut y voir une stratégie purement marketing mais cela montre quand même une volonté d’employer les mots justes et participe à une banalisation du sujet.

Ménopausée oui, et alors ? Affirme Lierac dans sa nouvelle campagne publicitaire pour sa ligne Arkésin. Avec un  duo visage (jour/nuit)  et un lait pour le corps.

Le but de cette ligne est de re-synchroniser les biorythmes de la peau pour en corriger le vieillissement cutané hormonal ( le lien entre 2 mécanismes biologiques, chronologie et hormones, ayant été mis en évidence par les dernières découvertes scientifiques).

Pour les avoir testés, ces soins sont très agréables (une vraie approche sensorielle). J’aime particulièrement le Baume ultra-nourrissant à base de gingembre pour le corps. la peau de mon corps me perturbe quasiment plus que celle de mon visage. Lierac propose également sur son site de vrais articles informatifs pour mieux comprendre la ménopause ici.

Vichy également avec Neovadiol, avec comme claim de communication :  Compense les signes visibles de la ménopause sur la peau. Et a également créé une plateforme no pause@menopause car La ménopause ça se passe tellement mieux quand on en parle. 

Ménopause et bien-être.

L’accent est mis aujourd’hui sur le fait de mieux accompagner la ménopause.

Jolie synchronicité : alors que j’avais déjà l’idée de ce post en tête, Manhaé, qui propose des solutions naturelles pour toutes les problématiques féminines (hygiène et confort intime, beauté…), me propose une collaboration pour tester leur cure spécifique (sans hormones) pour la ménopause.

Je trouve, d’ailleurs, que Manhae a une très jolie « base line » : source naturelle de féminité.

Et vous trouverez sur leur site une mine d’informations de conseils. 

La marque veut nous apporter du mieux-être en gélules. Elle précise bien que la préménopause et la ménopause sont des étapes naturelles. Mais elles peuvent s’accompagner de désagréments physiques et psychologiques( bouffées de chaleur, troubles de l’humeur et du sommeil, fatigue, irritabilité, perte d’élasticité de la peau…). Il s’agit donc d’y répondre par une bonne complémentation.

Manhaé propose deux cures (à prendre sur 2/3 mois minimum).

MANHAÉ Ménopause, un cocktail très complet d’acides gras, de vitamines, de minéraux et d’extraits de plantes :

• De l’EPA et le DHA, acides gras polyinsaturés de la famille des Oméga-3.
• Des Endophospholipides®, lipides complexes riches en acides gras polyinsaturés de la famille des Oméga-3 également.
• Du fer et de la vitamine B9 pour réduire la fatigue.
• Du bêta-carotène ( provitamine A),  précurseur de la vitamine A qui joue un rôle sur la santé de la peau. Associée à l’huile de bourrache, elle aide également à conserver son éclat.
• Du zinc et de la vitamine E pour protéger les cellules contre le stress oxydatif. Le zinc est également très important au maintien de la santé de la peau, des cheveux et des ongles.

J’ai un peu dépassé le stade le plus désagréable. Même si je dois avouer que je n’en ai pas beaucoup souffert. Assez peu de bouffées de chaleur par exemple.  Je me sens malgré tout souvent crevée sans raisons objectives. Et, j’ai vraiment vécu la ménopause comme un accélérateur de vieillissement au niveau de ma peau.

Je suis donc ravie de prendre MANHAÉ Ménopause pour m’accompagner vers l’été (cure de 3 mois).

Ménopause et mieux-être.

Des cures thalasso ou thermales sont aujourd’hui proposées sur ce thème. Pour nous aider à « nous réconcilier avec notre corps »,  à « retrouver l’harmonie » pendant cette période.

Des accompagnements plus personnalisés voient également le jour. En ligne par exemple. Comme le site Ma NewPause créé par Fabienne Crocq. Cette spécialiste de la beauté et du bien-être s’est enrichie d’une formation de naturopathe après avoir souffert d’une pré-ménopause précoce et difficile. «  Je n’ai trouvé aucune solution qui me convenait alors. C’est pour quoi, je veux aujourd’hui aider les femmes avec des solutions naturelles comme la nutrition, la micro-nutrition, la phytothérapie, l’aromathérapie, l’EFT, la respiration, l’entretien de la peau, les exercices physiques. Je veux surtout que les femmes en pré ou en ménopause se sentent bien dans leur quotidien. D’ailleurs, en période pré-ménopause, on peut également beaucoup agir en prévention. Je les écoute beaucoup avant de leur proposer un bilan vitalité et toute une batterie d’outils pour gérer les signes, je ne parle pas de symptômes parce que ce n’est pas une maladie, de ce qu’elles sont en train de vivre. Le tout pour cultiver sa joie, sa mobilité, sa liberté… « 

J’ai souvent parlé dans le blog de MenoPauwer, il ne s’agit pas d’une revendication. Juste de penser que c’est une période de notre vie qui peut aussi s’accompagner d’un sentiment de liberté, d’accomplissement, de pouvoir et même de renouveau. Et comme l’affirme Caroline, Fifty years of a woman dans son livre très feelold good :  Génération Silver (éditions Kiwi) : Votre meilleure vie commence aujourd’hui. 

Autre ancien sujet sur le même thème : L’été, la belle saison des ménopausées.