L'été, c'est la gaieté

Gaieté(s) d’été.

Été rime avec gaieté !

Gaieté : Bonne humeur, disposition à rire ou à s’amuser. L’été nous met de « belle humeur »! Il met de la couleur dans nos vies après des mois de grisaille. Et on veut, on va, profiter au max de cette énergie estivale. Envie de sortir et rester dehors, profiter de la nature qui nous entoure, jouir d’un coucher de soleil ou de quelques brasses en mer, se régaler d’apéros qui se prolongent en terrasse ou dans le jardin avec des amis.

« La gaieté ne peut avoir d’excès, elle est toujours bonne. »
Spinoza

 

Gaieté rime aussi avec danser.

Expo Disco, i’m coming out à la Philharmonie de Paris. 

Ah nos années disco ! La fête, les paillettes et les boules à facettes. Mais surtout le temps (celui que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître) où nous allions en boites de nuit ( rien que ce terme résonne années 7080 ).

La musique disco nait aux États-Unis au début des années 1970 puis envahira le monde entier.

Fin 1977, le film La Fièvre du samedi soir impose la soirée en discothèque comme le loisir (où l’on danse solo) emblématique de l’époque.

Gaieté et danser

 

Le disco découle de la soul, du gospel et du funk. L’expo nous montre à quel point cette musique est ancrée dans l’histoire et la culture afro-américaines. Avec en tête (de gondole), les « disco divas » qui prennent le  le pouvoir avec des titres à l’esprit rebelle exaltant la féminité et la sexualité. Avec Love to love you baby, Donna Summer revendique la conquête du plaisir féminin. Qui n’a pas dansé sur ce tube avec des poses suggestives ou au contraire avec un petit air gêné semblant de ne pas comprendre de quoi il retourne?

La gaieté du disco

 

Née dans les clubs downtown new-yorkais, où se réunissent les communautés noire, latino et homosexuelle, la musique disco devient rapidement l’expression d’une certaine culture hédoniste tout en étant très ancrée dans le contexte politique et militant de l’époque (droits civiques, droits des homosexuels et féminisme).

 

Titres disco

 

Bref, expo hyper sympa et instructive. Avec bien évidemment une playlist qui donne envie de bouger ses hanches (Love to love you baby).

Alors let’s groove ! 

 

Dansons avec Chuck !

Life of Chuck, un film de Mike Flanagan d’après une nouvelle de Stephen King. 

Mais qui est ce mystérieux Chuck, dont les publicités apparaissent sans cesse (affichage, spots radio et télé)  le remerciant pour  » ces 39 fabuleuses années » ? Alors que le compte à rebours vers la fin du monde est lancé.

Dansons avec Chuck

Le film commence par le chapitre 3 (et se finit sur le 1) dans une salle de classe, un professeur fait travailler ses élèves sur un poème de Walt Whitman. Alors que suite à des catastrophes naturelles la Californie, s’effrite dans l’océan, des volcans se réveillent en Europe, le monde entier subit de terribles inondations…

« Je suis vaste, je contiens des multitudes. » 

Ce vers va revenir comme un leitmotiv tout le long du film et contient même finalement sa signification.

C’est un très joli film sur la finitude mais aussi tout ce qui construit une vie (ses souvenirs, ses rêves, ses histoires, les personnes croisées…). Chaque existence contient donc une infinité de possibilités et d’univers. Toute mort est finalement la fin d’un monde.

Je repense beaucoup à ce film depuis que je l’ai vu : Je suis vaste, je suis une multitude.

Beaucoup moins joyeux !

La série Querer sur Arte. 

Après 30 ans de mariage, 2 enfants, Miren trouve enfin le courage, la détermination, de quitter son mari et de porter plainte contre lui pour viols conjugaux et violence morale. 

 

Jeune Vieillis Pas
Formidable Nagore Aranburu

Querer, en espagnol, signifie aussi bien vouloir, désirer, aimer. Une subtilité de langage résumant parfaitement cette série où il est question de la libération, de la renaissance d’une femme dans un pays fortement patriarcal. Et aussi des conséquences de celle-ci sur le reste de la famille. La sobriété de la mise en scène, le jeu des acteurs ajoutent à la force du propos. Pas vraiment la série feel good de l’été mais à ne pas rater.

Le désir justement.

Vaste sujet qu’explore aussi Valérie Rodrigue dans son nouveau livre Désire-moi (L’Harmattan)

 

Livre

 

Peut-on toujours aimer quelqu’un qui ne vous désire plus ? Comment désirer sans aimer? L’âge a t-il une importance ? Etc. Etc. De multiples questions que se posent l’auteure. Valérie nous plonge, avec une approche psychanalytique, dans un cerveau masculin. Et nous en donne quelques clefs.
Rien que l’épigraphe débutant le livre donne à réfléchir et en résume parfaitement le propos.

« L’amour, c’est offrir à quelqu’un qui n’en veut pas quelque chose que l’on n’a pas. »

Lacan.

 

La gaieté de la couleur.

Nos lunettes de soleil ont le pouvoir de nous faire voir la vie en couleurs. Mais avec juste des lunettes de vue, feuilleter le livre de Mariane Sauzet (architecte d’intérieur et chromothérapeute) est un vrai bonheur visuel : Color Therapy, Utilisez les couleurs pour améliorer votre santé émotionnelle et physique (éditions Trenadiel). On le sait aujourd’hui, les couleurs influencent nos émotions, notre mental et notre énergie et peuvent alors avoir un réel pouvoir thérapeutique.

 

la gaieté des couleurs

 

La méthode « Color Therapy » crée par Mariane (que je vous avais présentée en détail ici : Quelques jours en Color Deco Therapy) permet de nous apporter plus d’équilibre, d’alignement et de bien-être en s’entourant de couleurs, pas forcement de nos préférées mais de celles dont nous avons besoin. Mariane nous révèle les secrets des couleurs et ce qu’elles peuvent nous apporter dans notre vie quotidienne

Quelques pages du livre magnifiquement illustré (j’ai choisi le turquoise (du ciel, de la mer) et le jaune (du soleil), ce dont j’ai le plus envie ou besoin en ce moment.

 

Le gaité du turquoise

 

la chaleur du jaune

Mes photos ne rendent pas justice à la qualité d’édition du livre de mon amie.

 

Alors, je souhaite que vous vous offriez le plus gai des étés. En vous enlevant le max de pression. Je vous donnais, il y a 10 ans (la vache, 10 ans !) Mes mauvaises résolutions de l’été. Je pourrais écrire à peu près la même chose aujourd’hui. Bon ok, je suis, enfin, passée à l’indice 50 pour le visage.

Le blog se met en pose jusqu’à la rentrée. Suivez mes « aventures » estivales sur mon Instagram. 


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4 commentaires

  1. Maria a dit :

    Très bel été à toi aussi! Un post très intéressant comme toujours.

    1. virginie a dit :

      Merci

  2. nathalie a dit :

    passez un été magnifique et merci pour vos posts !

    1. virginie a dit :

      C’est moi qui vous remercie de me lire 🙂

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