Colorer la grisaille hivernale !

Je veux de la couleur !

De la couleur pour s’évader un peu de l’hiver, saison en noir et blanc. Comme je l’avais prévu dans ma « déclaration d’amour » à l’automne (Mélancolie), là, j’en ai marre de voir la vie avec un filtre gris.

De manière générale, je veux une vie haute en couleurs alors que j’ai parfois le sentiment que le vieillissement pourrait être comme un affadissement.

Et, au jour le jour, souvent une peur bleue m’empêche de voir la vie en rose sans pour autant broyer du noir.

Alors, qu’il suffit parfois de suivre ce proverbe indien :

« Si tu vois tout en gris, déplace l’éléphant. »

On va voir rouge.

Magenta pour être précise. La Viva Magenta ayant été désignée couleur 2023 par Pantone.

J’adore « connaître » la couleur de l’année. Cela ne change rien à ma vie, je vais pas repeindre les murs de mon salon (surtout en rouge), mais j’aime bien. Un peu comme on lit son horoscope sans y croire une seconde. Cela me plait de savoir que c’est une couleur puissante et dynamique qui devrait influencer notre année. « Viva Magenta est courageuse et intrépide, c’est une couleur vibrante dont l’exubérance favorise une célébration joyeuse et optimiste. » Explique l’institut « prédicteur » des tendances mondiales en matière de couleurs.

Avoir les idées très noires.

Le patient sur Disney+

Un psy est kidnappé par l’un de ses patients mécontent de l’avancée de sa thérapie. Un serial killer qui veut guérir rapidement de ses pulsions criminelles en ayant son thérapeute sous la main enchaîné dans son sous-sol. Mais, il le gâte en lui apportant de délicieux plats à emporter (le tueur étant inspecteur de l’hygiène).

Vraiment génial comme pitch, non ? J’ai adoré l’intelligence de ce faux huis-clos (d’autres personnages s’y invitent) avec une bonne dose d’humour, noir bien sûr.

Le format, 10 épisodes courts (une trentaine de minutes) convient parfaitement à cette série entre thriller et théâtre mental (expression Télérama :)).

Et j’adooooore Steve Carell, génial dans ce rôle de psy partagé entre sauver sa peau et ne pas devenir complice. Et dans un personnage qui illustre parfaitement l’expression : « ce sont les cordonniers les plus mal chaussés ».

Du noir et blanc à la couleur.

Les tribulations d’Erwin Blumenfeld au MahJ. 

Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme retrace le parcours incroyable d’un juif né à Berlin devenu photographe, un peu par hasard, et figure incontournable de la photo de mode et publicitaire du XXème siècle.

Une vie incroyable de Berlin où il est né en 1897 à Amsterdam où il ouvre une boutique de maroquinerie. Puis Paris en 1936, où il démarre un parcours artistique dans l’univers de la mode. Il sera précurseur dans le domaine de la couleur qui lui permet de nouvelles expérimentations. Mais, en 1940, il sera interné en tant qu' »étranger indésirable » avant d’obtenir un visa pour les Etats-Unis où il renoue avec l’industrie de la mode. Il devient un collaborateur régulier des plus grands magazines de mode. Et réalise alors des portraits avant-gardistes d’Audrey Hepburn, de Marlene Dietrich et de Grace Kelly. Certaines de ses couvertures pour Vogue (Doe Eye en 1949, Croix-Rouge en 1945) demeurent d’ailleurs, 80 ans plus tard, parmi les plus célèbres du magazine.

Ils en voient des vertes et des pas mûres.

Machos Alfa sur Netflix.

En pleine crise de la quarantaine, quatre amis plus que déboussolés par leurs « nouvelles » relations avec les femmes essaient de s’adapter. Rester un mâle alpha aux penchants sexistes ou s’adapter à une différente façon d’être un homme? 

Ce « cœur des hommes » version ibérique est un petit bonbon. La série débute sur les premiers pas de ces 4 potes dans un stage de reconstruction de la masculinité. Amenés là par la pression d’avoir une vie sexuelle épanouie lorsque l’on est marié ou que l’on vient de divorcer ( les rendez-vous Tinder de l’un drivés par sa fille sont à mourir de rire et franchement se dire, que les plans foireux, ça arrive aussi aux hommes m’a fait trop plaisir, lire Je ne crois pas en l’amour 2.0), le succès de sa compagne alors que l’on vient de perdre son travail (et son pouvoir financier) ou la mise en place difficile d’une relation libre…

Perso, j’ai hâte de retrouver Luis, Raul, Santi et Pedro dans une saison 2 pour de nouveau me moquer d’eux tendrement.

On en voit (parfois trop) de toutes les couleurs.

Babylon de Damien Chazelle. 

Une jeune actrice tête brûlée et prête à tout (Margot Robbie), une star du muet alcoolique (Brad Pitt), un latino qui saura saisir sa chance en se rendant utile (Diego Calva) se croisent dans un univers en proie à la démesure qu’elle soit flamboyante ou décadente. Hollywood et ses pionniers sont en pleine révolution  du passage du muet au parlant.  

Alors, oui, le film dure 3 heures et il divise beaucoup, car, effectivement des scènes souvent dérangeantes et parfois inutiles.

Mais quelle énergie !

Une vraie œuvre de cinéma ! Avec sa maestria (son et images) mais aussi ses excès. Et des acteurs époustouflants avec une mention spéciale pour Margot Robbie juste waouh !

Je me suis laissée embarquer et bousculer par ce film qui ne ressemble à aucun autre. Et finalement, j’ai découvert une face du cinéma, peu rutilante, que je ne connaissais pas. Chantons sous la pluie (sur le même thème du passage du muet au parlant et ses acteurs qui n’y résisteront pas) édulcore vraiment ce qu’était vraiment l’industrie du cinéma de l’époque.

Au début du xx^e siècle, l’industrie cinématographuque est loin d’en être une. La plupart de ceux qui se lancent dans le cinéma sont des immigrants pauvres, pas toujours éduqués, venant de la confection, du commerce de peaux… Les 4 frères Warner étaient réparateurs de bicyclettes. Quand ils vont se mettre à gagner des fortunes, cela ne va pas être forcement la grande classe. Une partie de ces producteurs de la côte est vont être attirés par le climat ensoleillé de la Californie et la diversité de ses décors naturels (montagne, mer, forêt, désert), ses terrains à bas prix et une main d’œuvre cosmopolite et à bas prix (indiens, asiatiques, hispaniques pour des rôles de figurants).

Los Angeles n’était qu’une bourgade plus connue pour sa cultures des oranges. On est pas loin du far west avec des routes encore en terre. La découverte de gisements de pétrole au début du XX^e siècle provoque un afflux de population. L’industrie aéronautique y prendra son essor et le cinéma s’y transformera en véritable industrie, avec comme épicentre le quartier d’Hollywood. Bref, une population plutôt rustre, loin du raffinement new-yorkais et de son théâtre. 

Reprendre des couleurs.

Le mesolift.

J’adore ce soin que je fais régulièrement (1 fois tous les 3 mois) mais que j’avais zappé depuis quelques temps. Le mesolift est un ensemble de petites injections intra-cutanées (peu profondes) d’un mélange mélange nutritif et revitalisant d’acide hyaluronique, de vitamines et minéraux aux propriétés hydratantes et anti-oxydantes suivies par un masque à l’acide hyaluronique. 

La meilleure façon d’encourager le renouvellement de collagène, d’élastine et d’acide hyaluronique étant de l’intérieur vers l’extérieur.

J’ai vraiment le sentiment de faire un cadeau à mon visage, de recharger ses batteries en le nourrissant en profondeur. Un vrai shoot d’hydratation ! (voir l’article sur l’importance de celle-ci : H2O : S’hydrater) pour un prix raisonnable (80€).

Allez bon mois de février et en conclusion :

« Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires. »

Pierre Dac