Bali, mon fantasme !
Bali est mon fantasme depuis près de 40 ans. J’ai toujours rêvé d’y aller. Elle était pour moi l’incarnation de la destination du bout du monde, la promesse de paysages paradisiaques, de calme, de raffinement et de sérénité. J’ai enfin réalisé mon rêve. Partie voir ma fille installée 6 mois à Singapour pour ses études, nous en avons profité pour y passer presque 2 semaines.
Bali.
L’île de Bali est positionnée quasi au milieu de l’Indonésie, le plus grand archipel du monde. En effet, ce pays compte plus de 13 000 îles disséminées sur plus de 5 000 km d’Est en Ouest et 2 000 km du Nord au Sud. Mais 70% de ses habitants vivent sur Java où se situe la capitale Jakarta.
L’île de Bali est sans conteste la plus touristique de ces îles. Elle ne fait que 90 km du Nord au Sud et 140 km d’Est en Ouest. Et alors que l’Indonésie est un pays de confession musulmane, Bali est une exception. C’est la religion hindouiste (mais avec des aspects propres à la tradition balinaise qui associe des rites boudhistes à des cultes animistes voués aux divinités) qui domine. Elle est d’ailleurs baptisée « l’île des dieux » car les balinais font preuve d’une grande dévotion. Il y a des temples dans chaque habitation (temples familiaux) mais aussi dans chaque village. Des statues de divinités sont partout, dans les villes, sur les routes, sur les plages… Chaque jour, ils confectionnent des offrandes que l’on voit partout posées au sol où en hauteur. Fréquemment, on peut voir des célébrations passées dans les villages.
Bali et moi !
J’ai évidement beaucoup aimé Bali. Comment pourrait-il en être autrement? Et de toute façon, voyager, découvrir est ce qui me nourrit le plus dans la vie.
Des paysages exotiques et verdoyants.
Des plages avec, à l’ouest de l’île, des couchers de soleil époustouflants.
Ses rizières qui m’ont éblouie et tellement « transportée ailleurs ».
Mais, assez rapidement, j’ai eu le sentiment de réaliser mon fantasme 20/30 ans trop tard. Le sud-ouest dit « branché » finit par ressembler à n’importe quelle destination très touristique. Je n’aurais jamais imaginé être coincée dans des embouteillages, même en scooter. Il y a certains clubs et même « parcs nationaux » entièrement pensés pour y multiplier les spots instagrammables.
J’aurais tellement aimé connaître Bali plus tôt. Elle a probablement beaucoup changé ou peut-être j’avais dans mes bagages un trop important supplément de clichés.
Ma fille, me voyant parfois quelque peu déçue, n’a cessé de me répéter : « Mais, maman, en fait Bali, c’est un état d’esprit, un mood »
Et je crois qu’elle a mille fois raison. Bali a un supplément d’âme grâce aux balinais, leur délicatesse, leur hospitalité, leur gentillesse… Leurs tenues traditionnelles si gracieuses et leur spiritualité font régner à Bali une atmosphère particulière, radicalement différente de ce que j’ai pu connaître dans d’autres voyages.
Plus terre à terre, les massages balinais sont un must absolu. Et je garde encore en bouche le souvenir des multiples Nasi Goreng dégustés (riz frit aux légumes servi avec une brochette de poulet au satay).
Et je crois que cette espèce de nostalgie qui m’a accompagnée est liée aussi à l’idée que je ne reviendrai pas à Bali. C’est très loin, c’est fatiguant (une semaine après mon retour, me suis toujours pas remise). Quand on voyage à partir d’un certain âge et qu’il reste tant de choses à voir dans le monde, chaque nouvelle destination devient peut-être un adieu.
Bon, en vrai, très déçue de ne pas être « tombée » sur Javier Bardem*. In.trou.va.ble !
*Film Mange, prie, aime pour celles qui n’ont pas le ref.
À Bali, j’ai aussi maté une série (car, non, je n’ai pas expérimenté les folles nuits balinaises)
Fri Palmers est accusée de 2 assassinats, celui de sa meilleure amie il y a quelques années et celui de sa propre fille. 12 jurés sont réunis pour la juger.
Formidable série « de procès » belge flamande ! Son originalité : On est non seulement plongé dans l’histoire des protagonistes (accusée et plaignants) mais aussi dans la complexité des vies de certains jurés, citoyens ordinaires. Leurs émotions, leurs propres failles entrent aussi dans la salle de délibérations. Comment juger quelqu’un, qui est-on pour le faire ? Et comment sa propre existence peut interférer et influencer son jugement ?
Il y a une saison 2 (nouvelle histoire, nouveaux jurés), je fais une petite pause et je m’y mets.
À lire sur la plage.
Un animal sauvage de Joël Dicker.
Dans une riche banlieue de Genève, Sophie Braun vit ce qui semble être sa meilleure vie avec son mari Arpad et ses enfants. Non loin d’eux vivent un autre couple, Greg et Karine dans un lotissement plus modeste. Ils sympathisent mais Greg, totalement obsédée par sa voisine l’observe tous les matins en se postant dans les bois. Parallèlement, un braquage est en préparation dans une bijouterie de la ville qui va faire voler en éclats la vie de la famille Braun et faire ressurgir tous les secrets du passé.
Un roman avec de multiples rebondissements où personne n’est ce qu’il prétend être. Sa construction entre présent et passé constituent un puzzle dont on va pouvoir reconstituer les éléments au fil des pages. Bref, un vrai plaisir de lecture.
Un podcast écouté au soleil.
Vivienne Westwood, lady subversion, rebelle de la mode. Toute une vie, France Culture.
Ce documentaire d’Emmanuelle Polle (journaliste et auteur mode et culture) retrace la vie et son impact dans la mode de la créatrice britannique décédée en 2022. « L’unique raison de mon engagement dans la mode est de détruire le mot conformisme », aimait-elle affirmer. Mais Vivienne Westwood est bien plus que la première créatrice à avoir pensé la mode punk (avec son compagnon Malcom Mc Laren, manager des Sex Pistols). On découvre aussi à travers ce podcast sa passion pour l’art et sa façon de travailler également en « historienne de la mode ».
Elle fut également une femme militante. En 2016, elle passe les commandes de sa marque à son mari pour mieux se concentrer à la défense des grandes causes écologiques, sociales et politiques.
Emmanuelle Polle donne la parole à de nombreux invités dans son documentaire. Jean-Charles de Castelbajac, Timothy A. Heron (3spécialiste du mouvement punk), Sylvie Grumbach (attachée de presse de Vivienne Westwood de 1983 à 1998)…
J’ai bien aimé les raisons qu’elle invoque pour se pencher sur la vie de Vivienne Westwood : » Il est plutôt rare de se dire que l’on veut rendre hommage à quelqu’un parce que l’on a adoré les images de son enterrement… A la cérémonie qui rassemblait ses amis venus du monde entier, il y avait de l’anticonformisme dans l’air et beaucoup de joie de vivre. «
Soigner sa peau.
Quelques semaines avant mon départ, j’avais été contactée par Anne-Sophie, la fondatrice de La Bo&ssie, des soins cosmétiques aux probiotiques actifs.
À la surface de notre peau, il existe une flore cutanée naturelle qui nous protège. Elle subit au quotidien de multiples agressions. J’aime bien cette proposition de soins qui proposent de protéger, restaurer, rééquilibrer notre microbiome cutané avec des probiotiques.
Après lui avoir exposé les problèmes spécifiques de ma peau (pores dilatés, points noirs), elle m’a proposé de tester son soin sérum correcteur contenant de l’huile de noisette.
Alors, comme mes problèmes de peau s’accentuent en général avec une exposition au soleil, je l’ai utilisé tous les soirs comme un après solaire. Et j’avoue que je rentre hâlée avec une jolie peau.
En savoir plus sur Jeune Vieillis Pas
Recevez un mail pour vous informer d'une nouvelle publication sur le blog (toutes les 3 semaines environ).