Victoria, en couple, 2 enfants, n’a pas vraiment changé de cap brutalement. Ce sont en fait des virages drastiques qui l’ont mené aujourd’hui à l’activité pour laquelle elle se sent vraiment faite. Même si, pour être pleinement reconnue, se construire une clientèle, vivre sereinement de son métier, il lui reste encore un bout de chemin. Mais, elle fonce, tête haute!
« J’ai quitté l’école très tôt. À 15 ans, pour être mannequin. J’ai beaucoup voyagé, je me suis bien amusée, j’ai fait plein de rencontres … Mais, je n’étais pas complètement satisfaite. Je n’avais pas le sentiment de travailler. Je ne me sentais pas « nourrie ». »
Alors, à 22 ans, lors d’un déplacement à Miami, elle décide de rester pour apprendre un vrai métier: assistant-photographe. Elle se lance à fond. Au bout de quelques années, elle rencontre le futur père de ses enfants. Il est entraîneur de chevaux de course. Elle plaque tout, vend son matériel photo. Et le suit, du Kentucky à Chantilly en passant par Deauville. Elle devient « soigneur ».
» Vers la trentaine, je n’arrive toujours pas à tomber enceinte. Je commence à voir un psy pour m’aider à surmonter cette souffrance et supporter les traitements lourds entrepris. Et, là, une révélation. Je rentre dedans à fond. Je délaisse complètement l’écurie et me passionne pour la psychanalyse. »
Victoria suit alors des séminaires, assiste à moults ateliers, dévore des bibliothèques entières. Avec le complexe d’avoir arrêter trop tôt les études, elle va s’instruire toute seule.
« Tout le monde se moque de moi. Même mon mari est plus que sceptique. Effectivement mon parcours est atypique. Très peu d’analystes ne passent pas par le cursus universitaire. Mais, en psychanalyse, il ne s’agit pas d’apprendre mais de comprendre. Ce que tu fais par ta propre analyse, ton ressenti, ton vécu. Ton rôle est d’essayer d’écouter ce que l’autre n’entend pas qu’il dit. »
Pendant ce temps, elle connaît le bonheur d’être deux fois maman. Et devient membre de la société de psychanalyse freudienne. Elle ouvre timidement un cabinet dans le garage spécialement réaménagé de sa maison. Ça commence tout doucement. Pendant un an, elle n’aura que 2 patients. Puis, en 2007, un confrère avec lequel elle avait noué de profondes relations lui cède sa clientèle. Elle a enfin un cabinet qui fonctionne. Une trentaine de séances par semaine.
« En 2011, je me sépare de mon mari. Je viens vivre à Paris. Et, j’ouvre un nouveau cabinet. Mais, je repars quasi de zéro. Je retombe à 10 séances par semaine. Ce n’est pas facile. Les réseaux sont beaucoup plus fermés à Paris qu’en province. Alors, je continue à « m’enrichir ». Je suis, en ce moment, une nouvelle formation « Hypnose et processus thérapeutiques ». Elle est dispensée par le CECCOF, Centre d’études cliniques de communications familiales. J’aurais enfin un diplôme! »
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je souhaite un bel avenir à cette superbe et talentueuse femme
Très belle femme avec une tête bien pleine! Je suis admirative, autodidacte dans un tel domaine, il fallait l’oser! Bravo!
Mais elle n’a pas qu’une mais plusieurs vies ! Quel virage en quittant le monde du mannequinat pour se tourner vers la psychanalyse.Tant de persévérance mérite une reconnaissance !
Bravo, quel parcourt atypique ; il faut une sacrée force de caractère pour perséverer Bravo à cette femme merveilleusement belle et intelligente !
Elle me plaît cette femme ! Quelle volonté ! Merci.
Holala..Je suis très touchée par vos messages!
Merci beaucoup;)
Bravo , plusieurs vies dans une seule … Je vous souhaite. Eau coup de succès .