Un printemps qui se fait désirer, des films qui font leur cinéma… et des amis pour la vie : ma première quin(qua)zaine d’avril
* Hanami, en japonais “regarder les fleurs”, est la tradition nationale d’apprécier la beauté des cerisiers en fleurs.
Cinéma(s)
La forme de l’eau de Guillermo del Toro.
Dans les années 60, Elisa est muette et travaille comme femme de ménage dans un laboratoire gouvernemental ultra-secret. Elle tisse peu à peu une relation amoureuse avec une créature amphibie qui y est retenue.
Ce film multi-récompensé aux derniers Oscars est un petit bijou de poésie, un conte de fées pour adultes servi par des comédiens « merveilleux ». Finalement, j’ai vraiment quand le cinéma m’emporte vraiment ailleurs, loin de ma « vraie vie ».
C’est aussi le cas pour Hostiles ,de Scott Cooper, un vrai de vrai western avec cow-boys et indiens et paysages grandioses.
1882, un ancien héros de guerre est contraint d’escorter un chef Cheyenne mourant sur ses anciennes terres tribales. Sur leur chemin, ils recueillent une femme seule rescapée du massacre de toute sa famille par les Comanches.
Grand film qui prend comme décor cette période impitoyable pour parler colère, rancœurs, souffrance, pardon, rédemption, amour …
Et, une réelle joie de retrouver ce genre qui a bercé mon enfance. Mon père était un grand fan de John Wayne (si tu as moins de 40 ans, tu ne sais même pas qui c’est) et nous ne râtions jamais une diffusion télé de Rio Bravo, de La prisonnière du désert…
Plus tard, ces trois-là ont forgé mon mon goût pour le 7 ème art :
LU
Dans le Madame Figaro :
Seulement 4 % des françaises entre 35 et 65 ans ont recours à des procédures de médecine esthétique et parmi elles, moins de 2 % osent les injections.
Franchement, je pensais que c’était beaucoup plus (en Corée du Sud, 1 femme sur 3 a retouché son visage).
InMatures dans la pub
Théâtre :
Vera, une pièce du dramaturge tchèque Petr Zelenka avec la sublime Karine Viard.
Une directrice de casting ambitieuse hyper cynique à l’apogée de sa carrière finit par retomber au plus bas de l’échelle.
La pièce est vraiment féroce. Elle caricature notre société pour finalement mettre en lumière notre manque d’empathie et de solidarité.
La mise en scène (Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo) est top, vraiment originale. Des images vidéo, un comédien pour plusieurs rôles…
Et une Karin Viard époustouflante d’énergie et qui, visiblement jubile dans la peau de « cette méchante ». Comme elle l’avait fait d’ailleurs dans son dernier rôle au ciné : Jalouse.
Au Théâtre de Paris jusqu’à la fin du mois.
#MesAmiesOntDuTalent
Il reste quelques places pour le « worshop style » de l’excellente Isabelle Thomas
C’est un chouette petit cadeau à vous faire : isabelle@modepersonnel.com
ENFIN ! Le printemps?
Printemps, y es-tu?
Que fais-tu?
J’enlève enfin mes chaussettes.
Et je sors sans manteau, je retrousse mes manches et je dépoussière mes lunettes de soleil. Mais, je garde quand même mon chèche. Pas encore trop la confiance !
Diner entre « vieux » potes.
L’autre soir, notre petite bande dînait ensemble au resto. Ce que nous faisons assez souvent depuis plus de 20 ans…
Fin de repas : après avoir « joué » à dans quel autre métier nous pourrions imaginer l’autre, nous sommes passés au jeu : quand on sera (vraiment) vieux. Nous nous sommes alors rêvés propriétaires d’un même immeuble ou d’une immense maison (c’était vraiment de la science fiction !) pour y vivre tous ensemble mutualisant un service médical pour nous venir en aide! Certains se voyaient au soleil, d’autres plus dans une grande ville pour toutes les sorties culturelles possibles.
C’était évidement très joyeux, limite course de chaises roulantes dans les couloirs. Là aussi nous nous sommes distribués des rôles : Eric s’occuperait de la trésorerie et des recrutements, perso, je serais en charge de l’organisation de nos loisirs….Sandrine nous aiderait à rester stylés en bas de contention. Patrick s’est proposé d’être notre « guide spirituel ». Nous n’avons toujours pas compris exactement ce qu’il voulait dire ??? Mais, là où on s’est vraiment marré (et réveillé), c’est quand Sophie a proposé que nous mettions tous 50€ de côté par mois pour réaliser ce projet.
Quelques jours plus tard, je tombe sur ce dossier dans Marie-France :
La coloc n’est plus l’apanage des jeunes qui démarrent dans la vie. Elle ne serait plus une exception chez les quadras et plus. » Les actifs qui partagent un logement sont désormais plus nombreux que les étudiants » Déclare le porte-parole du site Appartager.com dans le magazine. Les promoteurs immobiliers dessineraient de plus en plus d’appartements conçus pou la vie en groupe et penseraient à proposer des offres packages de logements neufs pour la colocation.
J’ai donc poussé mes investigations un peu plus loin pour me rendre compte que le concept de vieillir avec ses amis plutôt qu’en maison de retraite est aussi une nouvelle tendance dans de multiples pays. Le Danemark crée des programmes de logement valorisant les contacts construits avec ses amis, des sortes de villages où chaque résident ou couple a sa propre maison. Et des espaces de vie communs pour les loisirs etc. Ce modèle fonctionne déjà dans plusieurs pays européens et aux États-Unis.
Et, j’y serais la reine de la danse.
Une des choses qui me manque vraiment de mes plus jeunes années, c’est danser! J’adooooore danser !
Alors, de plus en plus souvent, je m’autorise (surtout quand j’ai un petit moment de blues) à mettre la musique à fond chez moi et je danse pour moi. C’est quasi un moment de défoulement, de relâchement… de méditation à ma façon. Je me sens toujours mieux après.
La danse, c’est de la poésie avec des bras et des jambes
Charles Baudelaire.
Alors, let’s dance !
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Belle chanson que je ne connaissais pas et merci pour tous vos blogs si intéressants.
Merci, bonne fin de we. Virginie
Danser, nous adorons ça et nous regrettons tellement d’avoir si peu d’occasions ! Le dancefloor permet de se défouler en toute impunité…
Des amis à nous aussi avaient évoqué l’idée d’une « maison de vieux » mais entre amis. Une coloc solutionnerait pas mal de problèmes. Ce n’est pas mal comme concept, mais cela doit être terrible lorsque les uns et les autres disparaissent.
Mais profitons du printemps qui semble arriver, ouvrons grand les fenêtres et mettons la musique à fond
Bon weekend
Bonjour, il y a quelques années (sorti en 2010), nous étions allé voir « Et si on vivait tous ensemble ? » de Stéphane Robelin. L’idée m’avait séduite et pourtant je suis une solitaire. Vous êtes courageuse, personnellement je n’arrive pas encore à « tomber les chaussettes ». Je profite de ces quelques lignes pour vous dire combien j’apprécie vos articles et vous remercier de votre « ton » juste, gaie tout en étant lucide.
merci beaucoup. Bonne fin de we.
le concept abbey road est tout à fait ça..colocation et ça fonctionne très bien ..comme de par mon métier je fréquente beaucoup les ehpad (mrs en Belgique)et les « colocs de vieux « ,ceux en colocs sont bien plus heureux..en Belgique il y a moyen d’obtenir des aides financières pour créer ce genre de projet ..c’est vrai que ‘est dur quand quelqu’un décède mais ..