L’hiver s’en va !
L’hiver est en train de baisser le rideau et on ne va pas lui demander un rappel. Les beaux jours ne sont pas encore vraiment au programme mais on tient le bon bout ! Mais l’hiver est finalement une saison particulièrement propice aux sorties culturelles ou pour prendre soin de soi (ce lifestyle est en fait une suite de mon précédent post : Tout le monde en parle). Avec les jours qui vont rallonger, le soleil qui va venir doucement nous réchauffer, nous allons plutôt profiter de l’extérieur et des apéros en terrasse. Trop hâte !
De la couleur pour saluer la fin de hiver.
Exposition Wax au Musée de l’homme.
Le musée de l’Homme nous permet de mieux faire connaissance (et mieux comprendre) ce tissu aux imprimés graphiques, aux couleurs fortes, associé dans notre imaginaire à la culture africaine. Et dont l’influence marque aujourd’hui la mode et la culture contemporaine.
En réalité, le tissu wax est originaire d’Asie. Il a pour origine le batik, une technique indonésienne de motifs imprimés à la cire sur les deux faces d’un tissu. Son arrivée en Afrique est fortement lié au colonialisme. Ce sont des marchands hollandais, dans le but de trouver de nouveaux marchés, qui vont amener ces tissus en Afrique de l’Ouest. À fin de la période coloniale, les entreprises africaines vont reprendre la main. Leurs motifs vont vite s’éloigner des dessins originels pour s’ancrer dans les civilisations africaines.
Il est particulièrement intéressant de réaliser le rôle prépondérant des femmes dans la diffusion et la popularité de ce tissu. Ce sont elles qui vont se l’approprier pour en faire des vêtements chargés de sens. Au Togo, les Nanas Benz (parce qu’elles ont rapidement roulé en Mercedes) vont même faire fortune dans les années 60 grâce au commerce du wax.
Les imprimés sont un vrai langage iconographique. Chacun a le plus souvent un nom et une explication. Il peut aussi bien puiser dans la faune et la flore que dans les activités sociales et politiques. Couleurs, formes, motifs : les tissus changent en fonction des pays, des religions, des communautés ou même des revendications politiques. Le vêtement devient alors presque une carte d’identité.
« Tu sors, je sors » serait l’avertissement d’une épouse à un mari volage. Genre, je vais te rendre la pareille.
Le ventilateur (comme beaucoup d’objets onéreux de la vie quotidienne) a longtemps été réservé à une classe sociale supérieure. La personne qui porte ce tissu montre qu’elle a une vie confortable
L’hibiscus est le plus célèbre des motifs floraux. Dans la plupart des pays d’Afrique, il est associé au mariage. Porté par les amies de la mariée, cela signifie qu’elles sont à la recherche d’un mari.
Le sac de Michelle Obama : ce motif a été crée en hommage à la femme du premier président afro-américain des USA, qui est devenue une icône de l’élégance.
Certains motifs ont des messages plus sociaux. Chaque année des tissus célèbrent la Journée des droits des femmes. D’autres veulent soutenir des campagnes de santé publique contre le cancer du sein ou l’excision. Ou encore comme celui-ci pour rendre hommage à des personnalités aimées comme Denis Mukwege, gynécologue surnommé « l’homme qui répare les femmes » grâce à son action contre les mutilations génétiques.
La parisienne va au théâtre.
Le cercle des poètes disparus au Théâtre Antoine.
En 1959, dans un pensionnat pour garçons dont la devise est « tradition, honneur, discipline », un professeur de littérature ouvre d’autres horizons à ses élèves en voulant les inciter à penser par eux-même sans se soucier des conventions.
Beaucoup d’entre nous ont appris la signification de Carpe Diem (cueille le jour sans te soucier du lendemain) en 1990, dans le film Le cercle des poètes disparus de Peter Weir avec Robin Williams. J’avais gardé un souvenir enthousiaste de ce merveilleux film. Alors il est vrai, que la pièce souffre un peu de la comparaison mais j’y ai pris quand même du plaisir. Et le message véhiculé : « Penser par soi-même pour soi-même et profiter de l’instant présent » reste toujours le plus beau des messages.
L’hiver, la bonne période pour faire des soins esthétiques.
Le plasma froid.
Cet hiver, j’ai décidé de prendre soin de mes mains. Elles ont toujours été un peu fripées avec des veines apparentes. Petite anecdote sympatoche : vers 17 ans, j’ai eu un petit ami qui m’a traumatisée à vie me demandant si j’avais eu les mains ébouillantées. J’étais tombée sur un mec particulièrement bienveillant !
Des amies m’ont parlé du plasma froid. Alors je l’ai tenté sur mes mains.
Le traitement au plasma froid n’a rien à voir avec des injections. C’est un dispositif qui génère un « arc électrique » entre sa pointe et la peau provoquant un électrode sans la pénétrer. Cela reste juste en surface. Cela va aider la peau à s’auto-regénerer (et ce même pendant plusieurs semaines après le soin). Car il favorise la production de collagène et d’élastine, protéines essentielles pour maintenir l’élasticité et la fermeté de la peau.
J’ai vraiment été bluffée par ma première séance. Ce n’est peut-être pas hyper flagrant sur la photo, mais franchement, mes veines se sont atténuées et ma peau s’est défripée. Du coup, je vais aussi le faire sur le visage pour en améliorer la texture, diminuer mes pore très dilatés et la raffermir.
Soin pratiqué chez Lucille Brunette.
100€ la séance pour les mains. 200 pour le visage. Prévoir 3 séances dans les 2 cas pour un résultat optimal.
Une bonne série en toutes saisons.
Série : Apple cider Vinegar (Netflix).
Au Australie, profitant de l’explosion des réseaux sociaux, une jeune femme, Belle Gibson, se crée un story telling pour devenir une « gourou » du bien-être en s’inventant un cancer. Elle développe un site Internet, une application (qui sera intégrée par Apple), publie des livres de recettes. Tout cela avec la promesse de guérir avec des remèdes naturels et une alimentation saine.
Deux choses m’ont plu dans cette mini série de 6 épisodes. Primo, j’adore quand le scénario s’inspire d’une histoire vraie. Pendant, après que je visionne chaque épisode, je vais sur Internet voir la tête des vrais protagonistes et ce qu’ils sont devenus. Deuxio, tout ce qui tourne autour du mensonge me fascine. Celui qui arrive à tromper tout le monde, dans lequel on s’embourbe jusqu’à quasiment y croire soi-même. La série finalement se regarde comme un thriller : Mais jusqu’où Belle Gibson va t-elle aller pour tromper son monde et faire fortune et comment cela va-t-il se terminer ?
Allez, je vous laisse en vous souhaitant de belles premières journées de printemps.
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