La fête est finie, une nouvelle année commence.
Bonnes fêtes de fin d’année ! Voici ce que nous nous souhaitions il y a quelques semaines. Et depuis quelques jours, la plus belle des années. Et maintenant ? On redescend à la cave toutes nos décorations (très minimaliste en ce qui me concerne) et on y range aussi notre humeur festive ? Jusqu’à quand ? On ne va pas se mentir, on rentre un peu dans un tunnel avec comme une sensation de gueule de bois même si on n’a pas abusé du champagne.
En plus, je n’ai pas vraiment fait la fête. Si on prend comme définition : activité de s’amuser, en buvant de l’alcool et en dansant. Je n’ai même pas fait de « gros repas ».
Mais cette période de fin d’année a le goût d’une réjouissance collective. Qui retombe comme un soufflé dès le 1er janvier.
Se profile dans les jours à venir mon anniversaire, vais-je le fêter ? Non, pas vraiment. Les appels, les messages, les petites attentions en ce jour suffiront à me sentir fêter, célébrer.
La fête ailleurs.
Je suis partie fêter Noël avec mes enfants à Copenhague. Quasi une tradition depuis que nous ne sommes que tous les 3 d’essayer de partir pour vivre Noël un peu différemment. Et vous savez, depuis mon article, Mes enfants n’en sont plus, à quel point, cela me met en joie.
Puis, un peu en last minute, je suis allée faire le plein de lumière chez mon amie Mariane que je vous avais présentée ici en Espagne sur la Costa Brava. Nous avons partagé le 31 un dîner avec quelques tranches de saumon fumé et c’était juste parfait.
Quelques mots sur Copenhague (photos colonnes de droite) : J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de cette capitale danoise à taille humaine. Je précise qu’il n’y fait pas si froid (mêmes températures qu’à Paris). Les danois y vont à fond dans l’esprit de Noël. En contrepartie, tout, absolument tout, est fermé le 24 (et le 25, mais comme chez nous). Nous avons donc dû un peu cavaler les 2 jours précédents pour faire tout ce que nous voulions faire, musées, shopping (j’ai une tendance générale à l’achat compulsif, mais quand je suis à l’étranger, je pète franchement les plombs) et les courses pour notre dîner de Noël. Qui du coup fut très « hygge », concept danois par excellence (créer une atmosphère chaleureuse et profiter des bonnes choses de la vie avec les bonnes personnes) au sein de notre Airbnb à la déco minimaliste mais très cosy. Mais j’ai quand même trouvé la ville un peu « tristounette » en hiver, comme toutes ces villes du nord construites en pierres grises, j’aimerais beaucoup y retourner quand il fait beau pour y profiter en vélo de sa proximité avec la nature.
Un musée à voir : Le Ny Carlsberg Glypotek où l’on peut découvrir, dans un écrin magnifique, des antiquités égyptiennes, grecques et romaines.
Quant à l’Espagne et sa Costa Brava (colonnes de gauche), quel beau shoot de lumière et de températures clémentes.
Ce qui m’a permis pour la première fois de ma vie de faire le « bain du 1 er janvier« .
Fêtes de la musique.
Les invioks : Paul McCartney (82 ans) et MC Solaar (55 ans).
Je me suis évidemment éclatée dans ces deux concerts (j’adore ça, bonne résolution 2025 : y aller plus souvent).
Avec Paul, un grand moment d’émotions fortes avec beaucoup d’hommages au répertoire des Beatles, à John Lennon et George Harrison. Une salle à l’ambiance survoltée, malgré sa moyenne d’âge 🙂 pour un show spectaculaire de plus de 2 heures. Franchement, Paul McCartney : quelle pèche, quelle énergie, quelle générosité pour son public ! Même si sa voix (82 balais quand même) aurait été, je pense, mieux mise en valeur dans un plus petit cocon (à vrai dire, j’aime de moins en moins ces immenses salles comme La Défense Arena). Et, je n’ai pu qu’éprouver aussi un peu de nostalgie, impossible de ne pas penser que c’est probablement la dernière fois que je le verrais sur scène. Surtout, allez regarder le clip (ça se dit encore « clip » ? ) de la chanson Now and Then qui traduit tout ce que j’ai pu ressentir lors de ce concert.
Je préfère une salle comme l’Olympia (je n’ai pas fait le calcul mais Paul McCartney aurait dû faire un max de dates pour « remplacer » 2 Arena). Mc Solaar a fait le show avec des titres qui nous accompagnent depuis un bon nombre d’années. Un vrai moment « madeleine de Proust ». Et quelle joie de danser ! Allez, bouge (de) là !
Plus statique ! J’ai également vécu une intense expérience théâtrale dont je ne me croyais pas capable. 6 heures (avec 2 entractes de 30m) pour une pièce écrite et mise en scène par Wadji Mouawad : Racine carré du verbe être. Le pitch : Quand on doit s’exiler, quitter son pays (le Liban), quelles peuvent être les conséquences sur la vie d’une homme et sa famille sur les différents choix qui s’imposent à lui. Et s’ils avaient pris l’avion pour Paris ou celui pour Rome ?
C’était fou, passionnant, bouleversant sans une seconde d’ennui.
A La Colline – théâtre national.
Une série savoureuse.
Iris sur Canal +
Iris est aussi attachante qu’énervante. Elle ne cesse de remettre tout en cause, est toujours à se demander « pourquoi » (mais pourquoi, il faut appuyer sur le bouchon pour pouvoir le dévisser) et est complètement incapable de se plier aux petites hypocrisies sociales (Non, il n’a rien d’extraordinaire ton plat à un dîner entre amis). Conclusion : elle embarrasse tout le monde.
Doria Tellier pour écrire cette série (qu’elle co-réalise et interprète) est partie de ce constat : « Les gens disent n’importe quoi pour éviter de n’être pas d’accord ». Elle nous offre un vrai moment de fantaisie, de loufoquerie mais avec une vraie profondeur et beaucoup d’intelligence. Je veux revoir Iris. Cette « copine » qui n’arrive pas à être normale. Vivement une saison 2 !
La couleur de l’année.
Cette année, on va pouvoir se goinfrer de mousse au chocolat sans culpabiliser. Nous serons tendance !
Pantone a désigné le « Mocha Mousse » couleur de l’année 2025. La couleur de l’année incarnant un état d’esprit, les aspirations collectives.
Cette couleur est décrite comme sophistiquée, dotée d’une élégance terre à terre. Elle reflète une envie de connexion, de confort et d’harmonie.
« S’appuyant sur notre désir de profiter des plaisirs du quotidien, PANTONE 17-1230 Mocha Mousse exprime le besoin de se faire plaisir de manière réfléchie. À la fois riche et sophistiquée, tout en restant un classique sans prétention, la couleur Mocha Mousse élargit notre perception des teintes marron considérées comme modestes et terre à terre pour évoquer le luxe et l’inspiration. Imprégnée d’une élégance subtile et d’un raffinement terrestre, la couleur Mocha Mousse présente une touche glamour discrète et distinguée. » Leatrice Eiseman, Executive Director Pantone Color Institute
Heureuse année !
Plus âgées, plus heureuses ? Voilà ce que nous affirme le Elle (du 12/12) d’après un sondage réalisé par Opinion Way pour le magazine :
« C’est après 65 ans qu’on se sent finalement le plus libre. Voici l’un des principaux résultats de notre enquête : Passé 50 ans, les femmes se libèrent des diktats, se détachent du regard des autres -pour ne pas dire des hommes- et s’autorisent enfin à vivre comme elles veulent, à vivre leur vie amoureuse et sentimentale comme elles l’entendent ou à voyager et à disposer de leur argent. »
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Merci Virginie pour ton énergie de début d’année… Un bain du 1 en janvier, c’est la classe! (Même si ça ne sera dit plus non plus)
Pour la couleur Pantone 2025, ce ne sera pas mon kiff pour 2025. Je vais avoir besoin de rouge vif ou de jaune soleil!
Meilleurs vœux de beaux concerts et de douceurs en famille.
J’avoue que ce marron même s’il est « gourmand » n’est pas d’une grande gaieté 🙂