Passion cachemire !
Muriel Domange a crée sa propre marque Naram des étoles et des plaids en cachemire tissés à la main au Népal. Perso, j’ai décidé de commencer une collect. J’économise…
Muriel débute comme attachée de presse dans le milieu artistique. Mais, pendant de longues années, elle sacrifie sa carrière professionnelle à sa vie de famille. Elle enchaîne des petites missions mais se consacre essentiellement à ses 4 enfants.
Alors, quand il y a 5 ans, sa vie perso prend un nouveau tournant et que ses enfants sont devenus grands, elle se pose la question de son « avenir ».
« C’est aussi une nouvelle liberté que je cherchais. Et, tout est parti d’une rencontre. Alors que j’avais vraiment besoin de bosser, j’ai rencontré un népalais qui était à Paris à la recherche d’un représentant pour son cachemire en France. Je suis d’abord tombée amoureuse d’une matière. Le cachemire pur, si rare, qui provient des hauts plateaux du Népal et du Tibet dans le respect des animaux et de l’environnement. Un mois plus tard, j’atterrissais, seule, à Kathmandu. »
» J’avais déjà voyagé, sans avoir jamais été une « grande baroudeuse ». Quand j’ai posé un pied au Népal, je me suis sentie immédiatement chez moi, très à l’aise. Oui, cela a été un vrai choc. La culture y est si différente. Mais, je m’y sens comme un poisson dans l’eau. Ce pays est extraordinaire. »
Au fur à et à mesure de ses voyages depuis 5 ans, à raison de 2 à 3 fois par an, Muriel se balade beaucoup. Multiplie les rencontres, à la recherche de fabricants, d’ateliers.
« La laine que nous utilisons est récoltée selon des critères éthiques. Toute la fabrication, entièrement réalisée au Népal dans de petits ateliers indépendants, contribue au développement économique local. Les fils sont teints et tissés à la main selon des techniques artisanales. «
» Là-bas, le rapport à l’autre est très différent. Il n’y a pas de calcul, une vraie gentillesse. Il suffit juste d’intégrer que leur notion au temps est très différente de la nôtre. C’est à mon retour que les choses se compliquent. En tant que travailleur indépendant, je dois tout faire toute seule. »
Alors Muriel travaille surtout grâce au bouche à oreille, et organise des ventes privées à Paris, mais aussi à Venise, à Londres, à Bruxelles…
» Il faudrait que je crée mon propre site marchand, que je développe des collections pour des marques, que je trouve quelqu’un qui s’occupe de mon développement. Bref, passer à la vitesse supérieure pour pouvoir vraiment gagner ma vie. Alors, qu’aujourd’hui, il est vraiment compliqué de travailler avec le Népal.Tout est au ralenti, mais ce n’est surtout pas le moment d’arrêter, de les laisser tomber. D’ailleurs, après cette tragédie qui frappe aujourd’hui ce pays j’essaye de leur venir en aide. J’ai pris contact avec différentes organisations de soutien aux populations locales, dont une en particulier, à travers un ami, Biju, qui déploie toute son énergie pour aider des centaines de népalais qui ont tout perdu. On peut connaître et aider son association BYC en allant sur leur page Facebook. Je suis également en lien avec l’association GARUDA qui s’occupe de secourir les populations dans les villages de montagne entièrement détruits,en y acheminant du matériel et de la nourriture.
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C’est un beau produit qui prend une autre dimension après les événements catastrophiques ! Si la mode peut apporter un soutient à long terme, quelle belle histoire