Nous ne sommes pas plus à l’aise avec la chaleur, mais, on passe moins pour une dingue si on se balance la moitié du bac à glaçons du rosé dans le décolleté. Bon, cette année, sur une bonne partie de la France, le : « La vache, ça cogne! » peut se remplacer par: « il fait lourd là, non? Je vous l’dis, ça va péter ».
L’hiver, Le risque de « coming out » est permanent. La gent masculine peut se montrer assez surprise, alors qu’il fait moins 2 dehors, quand subitement, en plein resto, on arrache son Z&V cashmere demi -fil (petite vengeance perso sur la rapport qualité/prix de cette marque), en pestant: « Mais, ils sont malades de surchauffer comme ça ». Et, se retrouver en tee-shirt minable parce que l’on n’avait pas prévu le coup.
Une autre angoisse bien hivernale : la bronchite. Quand vous sentez monter cette irrépressible crise de toux… Où il n’y a plus qu’à serrer les fesses et contracter son périnée.
Oui, l’été, c’est mieux. On peut toujours aller (dans les deux cas) courir piquer une tête, même dans le Finistère Nord, pour se soulager…
Si nous sommes une génération qui ne cache plus (trop) son âge. La ménopause reste encore assez taboue. Dire à son mec : « Chéri, bientôt plus de menstrues ». Pas top glamour. Encore un goût dans notre imaginaire collectif de : « Chéri, je ne sers plus à rien, je ne suis plus une vraie femme. Jette moi ! Va en chercher une plus jeune en état de marche. »
Depuis à peu près mes 45 ans, la question me stresse. Pourquoi? Je ne sais pas trop. Je préfèrerais me faire ligaturer les trompes plutôt que de (re)tomber enceinte. À chaque frottis annuel, j’interroge ma gynéco : « alors, alors, c’est pour bientôt? ….Si, si je suis sûre, je n’arrive plus à perdre 100 g. »
Aujourd’hui que le verdict est tombé: FSH supérieure à 25.
Dans le fond, je m’en fous, mais je n’en parle pas.
Sauf à mes trois quatre bonnes copines que j’aie la chance d’avoir depuis près de 30 ans.
Que de partage, nous avons commencé par :
« Oh Baptiste, je suis sûre qu’il est l’homme de ma vie. Vous croyez qu’il va me rappeler ? »
Puis :
« Désolée, c’est ma belle-mère qui tenait au parme pour mes témoins. »
« Putain, j’en peux plus, mais il va se décider à sortir ce môme »
« Le tien, il a fait ses nuits à quel âge ?
Sont venus ensuite les problèmes de baby-sitter, de scolarité, d’ados mal embouchés (pardon pour le pléonasme), de maris queutards (ou plus assez), de familles recomposées et nous voilà, sans rien avoir vu arriver, à discuter du bien fondé ou non d’un traitement hormonal.
Bientôt, on se fera le pacte du sang (pas facile avec une baguette : on adore le japonais) : toutes en coloc dans le même immeuble ambiance films de Claude Sautet à jamais synonymes d’amitié qui dure pour notre génération.
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bravo!!c’est bien vu…mais heuresement…les hommes aussi,a partir de 50ans cela marche beaucoup moins…le viagra c’est pour eux pas pour nous…alors??
Pas beaucoup effectivement qui avouent qu’ils avalent la petite pillule bleue
oui les hommes pillule bleu !!! et nous ? bouffées « pillule » tension « pillule » sciatique » pillule » STOP je veux revenir en arriére je suis jeune !!!!!! et bien dans ma tête mais le corps ………………………………. ??
Il n’y a peut-être pas que le poids des années… Toujours en train de retaper une grande maison pour en faire un gîte?
Un article plein de vérités…En lisant les commentaires, à quand un articles sur les hommes ?
Bientôt, bientôt…
Un labo américain vient d’inventer le « Lybrido », le viagra pour les femmes. Mais les hautes autorités se demandent si cette petite pilule ne risque pas de rendre les femmes nymphomanes risquant de bouleverser l’ordre de la société ! pas sûre que ce comité d’experts se soit posé la même question au sujet des hommes…
Si c’est par peur de faire exploser le taux de natalité, ils n’ont qu’à la prescrire qu’à partir de 45 ans!
T’inquiètes Virginie, le « THS » te faciliteras la vie, pas le choix …tu verras : belle peau, sommeil de bébé, et surtout pas besoin de petite pilule bleue-like 😉
Sérieusement, je trouve aussi ce catalogage des femmes ménopausées caricatural…
Question caricature, un institut de recherche canadien n’a pas fait dans la dentelle. Ils affirment que la ménopause pourrait être dû au comportement amoureux des hommes. leur attirance pour les femmes plus jeunes aurait pour conséquence de diminuer la capacité de reproduction des femmes plus mûres. Même moi qui peut faire preuve d’une énorme mauvaise foi, je n’aurais jamais osé écrire un truc pareil
(article paru dans le Stylist de cette semaine)
Je suis d’accord avec Lilly, cette caricature est un peu dépassée non ? Ou alors, je n’ai encore rien compris à la ménopause, je croise les doigts… pour ne rien y comprendre encore longtemps 😉
Je pense que Lilly parlait de la caricature (femmes ménopausées= femmes à jeter). Mais, Béa, jamais une petite bouffée de chaleur?
Oui tout à fait..
En plus, quand une « jeune » femme est de mauvais poil, on peut entendre « elle a ses règles », alors qu »une femme mure « c’est la ménopause » ..déjà entendu sur mon lieu de travail (un milieu d’informaticiens machos..)
53 ans et aucun symptome ! au contraire, je n’ai jamais été aussi bien réglée dans ma vie de femme er ma libido est au top ! j’avoue avoir une grosse appréhension des changements !
Profite! Moi, en ce moment, je suis en nage au moindre exercice physique… C’est assez désagréable. Mais, c’est tout. En fait, je m’en étais fait tout un monde et le ciel ne m’est pas tombé sur la tête non plus.
(je n’ai pas vu passer ton inscription)