Sophie (51 ans) et la sophrologie !
À la base, j’ai une maîtrise de droit international. Mais, je me suis mariée très jeune. Mon mari bossait dans l’art et voyageait beaucoup. Pour que l’on puisse être ensemble, je l’accompagnais et travaillais un peu avec lui. Quand nous nous sommes séparés, j’ai essayé de continuer dans ce milieu. Très compliqué ! Très dur d’avoir la légitimité.
Je voulais pour me « reconvertir » trouver quelque chose qui me corresponde vraiment. Une de mes amies m’a conseillé cette formation de sophrologie qu’elle suivait elle-même.
Dès la première séance, j’ai compris que cela allait m’apporter une vraie re-connexion. Entre mes besoins et mon envie de bosser. Avec la sophro, tu fais du bien. C’est de la positivité.
J’ai donc suivi la formation de l‘INES (Institut National d’Enseignement de la Sophrologie) sur 2 ans. Marie-Laure Jacquet qui la dispense est une femme passionnante. Son enseignement est d’une richesse extraordinaire.
C’est quoi en fait la sophrologie?
Selon moi, c’est une méthode de bien-être qui permet de positiver, de se remplir de positivité afin d’avancer dans la vie avec beaucoup plus de sérénité. Elle permet d’avoir un regard bienveillant sur soi.
La définition exacte est : L’étude de la conscience et des valeurs de l’existence. Avec comme principe : l’action positive :
- Chaque action positive dirigée vers ton corps se répercute vers ton mental.
- Chaque action positive dirigée vers le mental se répercute vers le corps.
C’est un neuro-psychiatre, le docteur Caycedo qui la fonde. Il est parti du principe que, si on pouvait somatiser sur des événements négatifs, on pouvait aussi bien le faire à partir d’événements positifs.
Tu apprends donc une manière de travailler : un mix de méditation, de respiration, de relaxation, de visualisation positive… Grace à des journées de cours mais aussi lors de séances de groupe, de stages. La validation du diplôme se fait par un contrôle continu et par un examen en fin d’études comportant une épreuve théorique, une mise en situation professionnelle et la remise d’un mémoire. Qui porte sur mon expérience, ce que cette formation a changé en moi et comment je vais transmettre tout cela. Il y a surtout beaucoup de boulot à faire seule. Il faut tout savoir par cœur pour avoir une voix parfaitement fluide pendant la séance.
J’ai maintenant mon diplôme qui me permet d’exercer la profession de sophrologue.
Je commence à avoir quelques clients grâce à mon réseau. Je fais, avec mes flyers, le tour des pharmacies, des médecins, des kinés, des gynécos…
J’interviens aussi 2 fois par semaine à L’atelier du soin (36 rue de l’Arcade, 75008), un lieu dédié à la beauté et au bien-être.
Concrètement, ça sert à quoi la sophrologie?
Tu peux apporter une aide dans plein de domaines :
- la gestion du stress.
- Les troubles du sommeil, de l’alimentation…
- En accompagnement d’un deuil
- Pour préparer des examens ou pour affronter des situations anxiogènes.
Dans toutes les situations, les moments où tu as besoin de te reconnecter avec toi-même.
Et, ce qui est bien avec la sophrologie, quand tu la pratiques « sur le tard » : ton expérience est un vrai plus. Tu « apportes » ton propre vécu pour mieux comprendre les gens. Tu as une meilleure écoute.
Mon âge est un réel avantage en fait !
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