Bowie s’expose à Paris .
De son vrai nom, David Robert Jones, Bowie a produit 33 albums, en a vendu 140 millions. Et a tenu 29 rôles au cinéma dont l’excellent Furyo.
Celui qui a marqué toute notre génération, (que celle qui n’a pas hurlé allongée par terre dans sa chambre les 2 baffles quasi-collées à ses oreilles « You’re not alone! » me jette sa première stéréo) est acceuilli comme l’icône qu’il est, par la nouvelle Philharmonie de Paris (impressionnante)
C’est le Victoria & Albert Museum de Londres qui a monté cette vaste rétrospective. La mise en scène est juste géniale!
Équipée d’écouteurs dont le son se synchronise automatiquement quand vous changez de pièce, on déambule entre archives, saynètes, tenues de scènes mythiques, clips, passages télé, extraits de concerts ou de films…
J’ai même retrouvé les costumes de la tournée Serious Moonlight passée par l’hippodrome d’Auteuil en 83 (souvenirs, souvenirs).
L’expo est hyper riche en documents personnels de la star (paroles de chansons manuscrites, dessins…). Bowie a même crée une société à New-York en charge de les archiver (75 000 pièces stockées à température ambiante.)
Malgré cette quasi psychose de ne rien jeter, cette expo montre aussi à quel point cet artiste, très cultivé, s’est interressé à tout, a toujours cherché à être à l’origine de nouvelles idées. Voulant toujours passer à autre chose, il s’est sans cesse métamorphoser.
Une visite qui se fait en battant la mesure et en hochant la tête. Certains même chantonnent chantent fort oubliant qu’ils ont un casque sur les oreilles.
Pour le final, on retire ses écouteurs pour rentrer dans une vaste salle dont les murs sont constitués de mosaïques fluctuantes au rythme de morceaux live. J’ai failli applaudir à la fin de chaque morceau. C’est grandiose!
Mais, peut-être ne suis-je pas objective ? J’ai été amoureuse de Bowie toute mon adolescence J’en suis retombée encore plus amoureuse. N’ayant probablement pas, à l’époque, pris la totale mesure du personnage.
Alors, oui, toujours « beau oui comme Bowie ». Ça c’est du Gainsbourg. Mais aussi Bowie comme… « (Jean) Genie ( let yourself go…) ». Ça, c’est du Virgénie.
Pour celles qui n’auront pas la chance de pouvoir venir, vous pouvez vous consoler avec ce hors série des Inrocks.
Allez, je vous laisse mais « You’ re not alone ».
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Nous partageons votre passion pour David Bowie ! Ziggy Stardust et les autres font partie de nos disques préférés. Nous l’avons vu à Fréjus du temps de « Let’s dance », peut-être la même année que vous ?
C’était en 83…
Merci Virginie pour cette retro trop Bowie comme on aime qui nous replonge au temps des pochettes vinyl dont on arrachait frénétiquement le plastic d’Hunky Dory avant de se coller les oreilles aux bafles en rêvant d’une vie sur Mars… Miss you Mr Bowie!…
Je l’ai ratée a Londres, je ne la raterai pas à Paris!…
Oui, expo inratable! Bises
Merci Virginie, je serais à Paris dans une dizaine de jours et tu m’as donné envie de partager cette expo avec mon fils de 22 ans. C’est toujours intéressant d’avoir un avis décalé !
Bonjour France, j’espère que ton fils va apprécier.