Amies, je vous aime.
Longtemps, je fus misogyne!
Si j’ai toujours eu une meilleure amie : pas un garçon de la maternelle au bac ! Plus de 15 ans de petites mesquineries féminines à la récrée, des années à « subir » mes congénères en pleine révolution hormonale sous le préau . Un jeune éphèbe en terminale quand mon lycée est devenu mixte. HY..PER heureux en septembre, détruit à Noël!
En fac, tout s’inverse! Très peu de filles dans un univers « testostéroné ». Et, je découvre le pouvoir d’un 90 C pour me pencher plus facilement sur la copie de mes voisins en cas de difficulté sur un problème de stats. Trêve de plaisanterie, je trouve les garçons beaucoup plus faciles vivre, à côtoyer.
Aujourd’hui, j’ai bien grandi, j’éprouve moins le besoin d’être rassurer par le regard des hommes. Et, on ne va pas se mentir, la gent masculine se retourne de moins en moins sur moi, sur ma route vers la « maturité ».
Alors, plus je vieillis, plus j’aime les filles. Attention, je ne suis pas en train d’annoncer un changement d’orientation sexuelle. Juste que j’aime mes copines, que je me sens vraiment bien avec elles.
Boulot(s), couple(s), enfant(s), ça, c’est fait et même parfois défait, on peut désormais plus se concentrer les unes sur les autres.
Avec probablement, l’impression, quand on est ensemble, d’être hors du temps. Personne n’est in, encore moins has-been Nous sommes juste des filles, des nanas des gonzesses… qui papotent. Dans la même langue, et, à l’endroit. On s’envoie des textos, le portable, à bout de bras en plissant légèrement les yeux, écrits juste avec le pouce, avec les accents sur les voyelles pour se filer un rencard. On enfile un chandail pour aller se faire une toile. Après, on ira manger un petit bout. On ne prendra probablement pas de hors-d’œuvre. Certaines picoleront un peu trop et seront pompettes. On rentrera chez nous fissa, certainement en tacos. Et, on aura vraiment pris notre pied.
On a les mêmes les mêmes révoltes, les mêmes combats. Céline, dépitée, – 4 au golf, qui songe à arrêter la compet après avoir vu son nom accolé au mot « senior ». Valérie, écœurée: « on n’arrête pas de dire à mon mec qu’il ne bouge pas, mais à moi, qui suis à côté, pas un mot ! ». Anne, humiliée à Berlin, en pleine journée, quand deux molosses lui ont fait comprendre d’un léger signe de tête qu’elle n’était pas la bienvenue dans ce bar/club hyper branché « Je pensais que pour boire un thé, c’était ouvert au « grand public » ». Julie, effondrée, après avoir voulu faire partager sa passion pour Brian Ferry à son fils de 19 ans. « Ryan qui? » Pascale, traumatisée qu’un agent immobilier l’ait cru « à la retraite » alors qu’elle expliquait qu’elle avait du temps libre.
Certaines même deviennent même philosophes:
« A 20 ans, on dégage un beau cul. A50 ans, un vécu ». Valérie
« La vie est mal faite : tu es mieux dans ta tête mais moins bien dans ton corps ». Virginie
Et, puis, ensemble, nous prenons un vrai bain de bienveillance. On se trouve belle, on se complimente. Ta couleur est super réussie. Cette chemise écossaise (oui, on dit écossaise et pas tartan). T’es radieuse aujourd’hui, t’as un amant? Quel plaisir que quelqu’un puisse encore penser que l’on ait un amant! On ne jettera pas la pierre à France, qui a un peu trop forcé sur les injections. Mais, on n’hésitera pas à lui dire que là, elle a l’air beaucoup trop » reposée ». D’ailleurs, je me suis souvent dit que les femmes qui avaient la main lourde sur la chirurgie esthétique n’avait pas d’amies!
En, fait, j’aime cette sensation d’appartenir à une communauté. C’est peut-être aussi ce qui m’a poussé à créer ce blog. Fédérer autour de préoccupations communes. Rassembler autour de souvenirs communs comme je le fais sur Instagram (@jeuneviellispas) ou sur ma page Facebook . Me faire de nouvelles amies, que je n’aime pas qualifier de virtuelles. D’ailleurs, de belles rencontres commencent à se faire.
Alors, vieille ou pas? Finalement, entre nous, le problème n’existe pas. Mes copines ne vieillissent pas et trouvent que je ne vieillis pas non plus.
Malgré tout, si vous vous retrouvez dans ce sketch de Florence Foresti, vous êtes mes amies!
Et, à propos de liens qui peuvent aussi se créer, dans encore une autre nouvelle communauté, celle des blogueuses, je réponds au « tag » d’Hector et moi.
Je raccourcis quand même l’exercice demandé en passant de 11 points à 5!
5 choses que je dévoile sur moi :
Je fume comme une caserne de pompiers.
je suis encore plus accro au Coca light que Karl Lagerfeld.
J’adore dire merde, putain, fait chier.
J’aime les pâtes au beurre et au parmesan et les crocos Haribo.
Je peux passer une journée entière devant la télé à cloper, boire de Coca Light et manger des Haribos. Mais, le soir, je me dirais : Merde, p’tain, fait chier!
Mes réponses aux 5 questions d’Hector et moi.
Ma recette fétiche: Le chili con carne.
Mon livre et mon film préféré: Peut-être pas mes préférés, mais ceux qui m’ont le plus marqués au moment où je les ai lu ou vu: 37,2 le matin et Birdie.
Un souvenir de vacances : Saint-Tropez presque anonyme.
Mon chanteur préféré: alors, je mets un s: Prince, Kravitz, Bowie
Mon rêve le plus fou : que mon fils réussisse son bac.
La vache! Si vous êtes allées au bout de ce post, vous êtes de vraies amies!
À lire sur le même thème : Happiness therapy.